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Les Russes seraient-ils derrière la rupture de deux câbles de données dans la mer Baltiquemer Baltique ? C'est ce que soupçonnent en tout cas six pays européens, dont la France. Lundi, le premier câble, appelé C-LionLion 1, long de 1 172 kilomètres et reliant la Finlande au nord-est de l'Allemagne, a été coupé au sud de l'île d'Öland. La veille, c'était un autre câble de données, le BCS, qui a été rompu. Il reliait l'île de Gotland (Suède) à la Lituanie.
Dans ces deux cas, il semble évident pour tout le monde que les câbles ont été coupés volontairement. Pour le moment, l'enquête n'en est qu'à ses débuts. Mais déjà, les yeuxyeux se tournent vers un navire chinois, le Yi-Peng 3. Suivi par la marine danoise, il provenait du port russe d'Oust-Louga.
Un bateau chinois, un capitaine russe
Étrangement, sa balise a été coupée alors qu'il naviguait à proximité du câble sectionné. Le navire a ensuite été arraisonné dans la zone des eaux territoriales danoises par un patrouilleur P525 de la marine danoise. C'est ce prétendu vraquier chinois qui est soupçonné d'avoir endommagé des câbles de télécommunication reposant au fond de la mer Baltique. Ses manœuvres étranges et la présence d'un capitaine russe sur ce navire battant pavillon chinois a fait réagir la Première Ministre danoise qui suggère également que c'est bien la Russie qui se trouve derrière ce sabotage. Une accusation considérée par la Russie comme « risible ».
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