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Lors d'un point presse tenu par le ministère de la Défense, le général Michel Friedling, qui se trouve à la tête des forces spatiales françaises, a confirmé que les dysfonctionnements partiels constatés sur le satellite civile Ka-Sat depuis le 24 février, jour du début de l’invasion russe en Ukraine, étaient la conséquence d'une cyberattaquecyberattaque.
Exploité par l'opérateur ViaSat, ce satellite dessert l'Europe et notamment l'Ukraine. L'attaque a eu des conséquences très directes sur Terre. En France, elle a mis hors services les modemsmodems de plusieurs dizaines de milliers d'abonnés à NordNet (filiale d'Orange), fournisseur d'accès Internet par satellite utilisant le réseau ViaSat.
En Allemagne, ce sont quelques 6 000 éolienneséoliennes qui ont été affectées, les opérateurs perdant le contrôle manuel qui permet de les manœuvrer à distance lorsque le ventvent dépasse les 80 km/h.
A l'heure actuelle, ViaSat ne s'est pas officiellement exprimé sur cette affaire mais la panne semble perdurer. Du côté du commandement de l'espace français, cette cyberattaque n'a pas été officiellement attribuée. Reste que le timing et les circonstances font que beaucoup de regards se tournent vers la Russie.
