Bien qu'il soit encore distant de plusieurs années, l'avènement de la voiture autonome provoque déjà des questionnements quant à ses effets secondaires dans toutes sortes de domaines. Un analyste prédit notamment un impact important sur l’immobilier. Mais pourquoi au juste ?

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    Il ne fait aucun doute que la voiture électrique ainsi que la voiture autonome vont profondément bouleverser notre rapport à l'automobileautomobile. Mais celles-ci auront aussi un impact dans toutes sortes de domaines inattendus. Par exemple, certains observateurs pensent que la voiture électrique pourrait menacer l’industrie de la boisson en faisant disparaître les stations-service.

    Concernant la voiture autonome, on sait déjà qu'elle va entraîner de grandes évolutions au niveau des infrastructures urbaines. En effet, il faudra notamment que la signalisation et le marquage au sol évoluent pour être non seulement détectés par les véhicules mais également pour qu'ils puissent communiquer avec eux. Voilà pour ce qui est des conséquences les plus évidentes. Mais il y en aura d'autres qui ne viennent pas immédiatement à l'esprit.

    La voiture autonome signera-t-elle la fin des garages individuels ?

    Dans un article publié par le site Forbes, un analyste spécialisé en immobilier pense par exemple que le développement de la voiture autonome pourrait conduire à une diminution des places de stationnement et autres garagesgarages individuels, lesquels pourraient alors être reconvertis en surfaces habitables. Son raisonnement s'appuie sur le fait que les utilisateurs auront massivement recours à des services de taxis autonomes, comme ceux sur lesquels planchent notamment Uber et Google.

    Donc, si de moins en moins de personnes possèdent une voiture, cela entraînera, de fait, une diminution du nombre de places de stationnement nécessaires. Autant d'espaces qui pourraient par exemple être reconvertis en surfaces constructibles dans des zones urbaines en forte tension. Dans la même logique, les logements individuels n'auront plus nécessairement besoin d'un garage, ni d'une allée, qui pourraient là aussi être exploités différemment pour étendre la surface habitable. Tout ceci reste évidemment de l'ordre de la spéculation et ne se vérifiera pas avant de nombreuses années. Mais cette approche décalée a le mérite d'élargir le spectrespectre de la réflexion autour de la voiture autonome.