Le constructeur automobile Bentley collabore avec une start-up issue de l'université de Birmingham qui a mis au point un procédé d’extraction des terres rares à partir des déchets électroniques. Il est question de s’en servir pour concevoir des aimants pour les moteurs électriques.


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    Bentley Motors vient de lancer une étude de faisabilité qui entend « révolutionner la durabilitédurabilité des moteurs électriques ». L'objectif est de mettre au point une méthode d'extraction des terres raresterres rares des déchets électroniquesdéchets électroniques afin de les recyclerrecycler pour concevoir des aimantsaimants pour moteurs électriques.

    Baptisée RaRE (Rare-earth Recycling for E-machines), l'étude en question s'appuie sur une technologie brevetée par l'université de Birmingham (Royaume-Uni) et exploitée par HyProMag, la jeune pousse créée par les chercheurs à l'origine de cette innovation. Le procédé en question permet d'extraire les terres rares des déchets électroniques en les réduisant en une poudre qui peut ensuite être plus facilement séparée du reste des composants.

    Bentley travaille sur un moteur électrique recyclable

    Dans le cadre du partenariat avec Bentley, HyProMag va s'atteler à développer un processus spécifique pour extraire des aimants issus de terres rares à partir de disques durs informatiques mis au rebut. Le constructeur automobileautomobile compte utiliser cette matièrematière première dans des moteurs électriques auxiliaires ne servant pas à la propulsion. Cette étude sera conduite en parallèle du projet Octopus (Optimised Components, Test and simulatiOn, toolkits for Powertrains which integrate Ultra high-speed motor Solutions) lancé par Bentley l'été dernier et dont l'objectif est de concevoir un moteur électrique entièrement recyclable.

    A partir de 2026 Bentley ne proposera que des modèles électriques ou hybrideshybrides et compte atteindre le 100% électrique à l'horizon 2030.