La marque liée à Volvo a dévoilé un nouveau concept-car qui explore des solutions de recyclage très poussées pour l'habitacle, faisant appel aux bouteilles plastiques, filets de pêche ou encore du liège issu de l'industrie vinicole.
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Faute d'avoir pu le présenter à l'occasion du salon automobileautomobile de Genève annulé à cause de la pandémie de coronavirus, Polestar a dévoilé son nouveau concept-car Precept via Internet. Une superbe berline électrique qui ne préfigure pas un modèle de série mais veut tracer les lignes directrice de la marque en matièrematière de durabilitédurabilité, technologie numérique et de design. Une fois n'est pas coutume, Polestar fait donc sciemment l'impasse sur les données techniques concernant le moteur électrique et la batterie dont on ignore les performances et l'autonomie.
Il est vrai que la Precept a beaucoup à raconter dans d'autres domaines, à commencer par le gros travail effectué sur le sourçage des matières premières utilisées pour les tissus et les éléments de l'habitacle. On apprend que les sièges sont recouverts d'un tissu qui a été tricoté à partir d'un fil issu de bouteilles en plastique recyclées. Le NylonNylon 6 utilisé pour les tapis de sol provient de filets de pêché récupérés tandis que des déchetsdéchets et du liège de l'industrie vinicole ont servis pour réaliser les coussins de siège et les appui-têtes. Par ailleurs, Polestar a collaboré avec l'entreprise suisse Bcomp, spécialisée dans les fibres composites naturelles, pour élaborer un matériaumatériau à base de lin qui a permis de réduire de 80% les éléments intérieurs en plastiqueplastique.
Visite guidée de la Polestar Precept. © Polestar
Détection du regard et de la proximité
Sur la partie numérique, les technologies présentes mettent l'accent sur l'ergonomie des interfaces utilisateur, avec un écran d'infodivertissement de 15 pouces basé sur AndroidAndroid qui reconnaît le conducteur et ajuste le contenu et la luminosité de l'affichage selon la proximité. Lorsque l'écran détecte qu'un occupant tend la main vers l'écran, celui-ci affiche plus d'informations, agrandit les boutons et curseurs et augmente la luminosité. Le reste du temps, l'affichage se fait plus discret et moins intrusif.
Pour la conduite, le chauffeur dispose d'un écran 9 pouces qui détecte le regard pour ajuster la quantité d'informations diffusées : plus petites et plus détaillées lorsque le conducteur est concentré sur l'écran et réduite aux informations vitales affichées grandes et plus lumineuses lorsqu'il fixe la route. Autre détail très intéressant, Google Maps et le système d'aide à la conduite ont été fusionnés « pour des manœuvres plus sûres et des prévisions plus précises en fonction des conditions de circulation ». L'Assistant GoogleGoogle est également présent pour le contrôle vocal et il comprend davantage de langues et de dialectes, dixit Polestar.
Voici ce que donne l’interface adaptative de la Polestar Precept. © Polestar
Concernant le design, le constructeur explique s'être affranchi des références automobiles historiques pour privilégier une recherche esthétique propre à la voiture électriquevoiture électrique. Un important travail a été accompli sur la carrosserie pour atténuer les turbulencesturbulences et optimiser l'écoulement de l'airair. En revanche, comme nombre de ses homologues, le constructeur a opté pour des portesportes antagonistes qui procurent une sensation d'espace et une grande accessibilité. Au final, la Precept est élégante et sobre. Elle surfe habilement sur la tendance du luxe éco-responsable qui est amené à s'imposer dans l'automobile de demain.