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Tandis que les constructeurs rivalisent d'imagination pour vanter leurs progrès dans le secteur des véhicules autonomes, ceux-ci commencent à quitter progressivement les circuits privés pour se mêler à la circulation. Il s'agit pour les industriels de tester leur technologie en situation réelle, où des imprévus peuvent apparaître à tout moment, et non plus uniquement dans un environnement contrôlé.
Ainsi, des voitures sans conducteur ont été aperçues sur la voie publique aux États-Unis, au Japon et dans quelques pays européens en pointe dans ce domaine, comme le Royaume-Uni. Mais l'automobile n'est pas le seul moyen de transport qui bénéficiera de la conduite autonome : d'autres engins, comme le camion, vont aussi pouvoir profiter de ce type d'avancée.
D’ici quelques années, le métier de chauffeur poids lourd pourrait considérablement évoluer avec l’arrivée de systèmes de conduite semi-autonome. © Daimler
Cela n'a pas échappé à Daimler. L'entreprise allemande a fait savoir son intention de faire rouler ses premiers camions high-tech sur les routes dans les toutes prochaines semaines, dès que les autorités auront délivré leur feufeu vert. Les tests débuteront en Allemagne, dans la région du Bade-Wurtemberg, là où se trouve le siège du constructeur automobileautomobile, puis seront étendus au reste du pays.
Daimler affirme que ces camions high-tech pourront être produits d'ici deux ou trois ans. Il s'agira en fait de véhicules partiellement autonomes, qui pourront prendre en charge certains pans du trajet (par exemple sur une autoroute, où le parcours est assez simple : une seule voie à occuper, vitessevitesse constante, pas de circulation en sens inverse, etc.)). Les engins totalement autonomes n'arriveront que bien plus tard.