Depuis le 1er janvier, tout vélo musculaire ou électrique vendu par un commerçant doit recevoir un marquage unique afin de lutter les vols, le recel ou la revente illicite de cycles.


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    Si vous prévoyez d'acquérir cette année un vélo électrique ou musculaire neuf ou d'occasion, sachez qu'il devra impérativement arborer un marquage comportant un numéro unique, inscrit dans une base de données consultable par les forces de l'ordre en cas de vol ou de perte. Cette obligation est entrée en vigueur le 1er janvier suite au décret paru au Journal officiel le 25 novembre 2020 en applicationapplication de la loi d'orientation des mobilités. La mesure sera étendue aux vélos électriques et musculaires d'occasion à partir du 1er juillet 2021.

    La solution préconisée par les pouvoirs publics est le Bicycode, qui a été introduit en 2004 par la Fédération française des Usagers de la BicycletteBicyclette (FUB). Ce dispositif est recommandé par le ministère de l'Intérieur avec lequel la FUB a signé une convention de partenariat en 2015. Il est adossé à un fichier national qui est alimenté par les différentes bases de données administrées par des opérateurs agréés. Celles-ci contiennent les coordonnées du propriétaire ainsi qu'une description du cycle (type d'engin, marque, modèle, couleurcouleur). Assez curieusement, les numéros de série du vélo, éventuellement du moteur et de la batterie sont considérés comme des « données facultatives » alors qu'ils peuvent grandement faciliter l'identification d'un vélo volé, surtout s'il a été repeint ou modifié.

    Le marquage Bicycode est recommandé par le ministère de l'Intérieur. © Bicycode
    Le marquage Bicycode est recommandé par le ministère de l'Intérieur. © Bicycode

    Pas d’exploitation commerciale des données

    Le fichier national sera consultable notamment par les forces de police, de gendarmerie et les services des douanes. Les particuliers pourront accéder au statut du vélo grâce au numéro d'identifiant, ce qui qui permettra de vérifier qu'un cycle acheté d'occasion n'a pas été déclaré volé. « Les données figurant dans le fichier national unique ne seront pas utilisables à des fins commerciales mais pourront donner lieu à une exploitation statistique », précise le gouvernement.

    Le marquage des vélos est assuré par les vendeurs de cycles, mais c'est l'acquéreur qui se chargera de compléter les informations de la base de données. Le site dédié au Bicycode nous apprend que le marquage des vélos ayant un cadre en titanetitane ou en carbonecarbone est « formellement déconseillé ». Voilà qui est plutôt ennuyeux étant donné que ce type de vélo haut de gamme est justement le plus exposé au risque de vol. « Il existe des solutions alternatives au gravage antivol pour les cadres carbone et titane », nous a précisé un vendeur de cycles interrogé à ce sujet. Les acheteurs de vélos d'exception auront donc intérêt à se renseigner au préalable auprès de leur marchand. 

    En cas de revente, le propriétaire d'un vélo ou d'un VAE devra le signaler à l'opérateur ayant fourni l'identifiant et communiquer les éléments nécessaires pour que le nouvel acquéreur puisse faire le transfert d'information. Enfin, il faut savoir que les vélos pour enfants, les remorques de cycle, les trottinettes, gyropodes et autres hoverboards ne sont pas concernés par cette obligation de marquage.

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