L’opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo vient de publier un livre blanc décrivant l’évolution de la 5G et le développement 6G. Cette dernière devrait être 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir de satellites. Et ce n’est pas tout….
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Des débits 100 fois supérieurs à la 5G, une diffusiondiffusion sur terre, dans l'airair, l'espace et la mer, une consommation d'énergieénergie réduite, ... Voici l'esquisse du portrait de la 6G qu'envisage NTTNTT DoCoMo, le premier opérateur de téléphonie mobilemobile japonais, dans un livre blanc qu'il vient de publier. Cette ambition, l'opérateur la partage avec d'autres équipementiers asiatiques, tel le chinois Huawei qui est d'ailleurs malmené par les États-Unis pour le déploiement de la 5G.
DoCoMo précise que ses laboratoires ont commencé à expérimenter la 5G dès 2010. Et même si la 5G peine encore à se répandre et que les mobiles compatibles ne sont pas encore nombreux, la firme japonaise travaille déjà à son amélioration, tout en planchant sur la sixième génération de réseau mobile. Côté technique, DoCoMo indique que la 6G devrait fonctionner à partir d'ondes dont le spectrespectre sera très large. L'opérateur est d'ailleurs parvenu à tester des fréquences allant au-delà de 150 GHz dès 2018. Au final, DoCoMo estime que les débits maximums dépasseront les 100 Gbps.
Une 6G de l’espace
Avec la 6G, l'intelligence artificielle va se retrouver propulsée à des niveaux que l'on ne peut pas encore prédire. Cette 6G, dont les prémices sont prévus d'ici dix ans, selon DoCoMo, devrait aussi finaliser la fiabilité des voitures autonomes en raison d'une latencelatence pratiquement réduite à néant. Selon les estimations des scientifiques, elle pourrait être ramenée à moins d'une milliseconde.
Débits monstrueux, latence réduite... De surcroît, cette 6G réglerait la problématique des zones blanches ou mal desservies. En atteignant l'espace et les satellites, la couverture serait mondiale avec des débits de plusieurs Gbps partout. Là encore, la voiture autonome, ainsi que tous les appareils connectés également autonomes verraient leur disponibilité et leur fiabilité permanente. L'opérateur évoque même le concept de « fusionfusion cyberphysique », où le traitement massif des données permettrait de modéliser le monde dans ses moindres détails.
Paradoxalement, c'est Donald Trump, l'ennemi numéro de Huawei, pourtant l'un des plus grands équipementiers de la 5G, qui a été l'un des premiers à évoquer la 6G, lors d'un tweet dont il a le secret de la formulation. En attendant le déploiement de la 5G, reste que les recherches sur la sixième génération du réseau mobile sont essentiellement menées par des équipes chinoises, japonaises ou coréennes.