Épaulée par la justice britannique, la MPA (Motion Picture Association) a trouvé la parade au streaming illégal et aux sites qui partagent du contenu piraté. Sans la moindre vérification sur le contenu, la justice bloque les clones et les sites miroirs. De quoi décourager les pirates ?
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C'est un jeu du chat et la souris qui se prolonge depuis une dizaine d'années... Depuis que les connexions à Internet ont permis de diffuser la télévision, cela s'appelle l’IPTV (Internet Protocol TeleVisionInternet Protocol TeleVision). Ce petit jeu, ou plutôt cette bataille, c'est celle qui oppose les pirates et les ayants droit sur le streaming illégal, qu'il s'agisse de la mise en ligne de films, de séries TV ou encore d'émissionsémissions en direct, comme des retransmissions d'événements sportifs.
Chaque année, des petits malins parviennent à déjouer les protections pour partager, en ligne, des films et des chaînes de télévision, et chaque année, les producteurs et les diffuseurs multiplient les actions pour les stopper. Jusqu'à quand ce petit jeu va-t-il continuer ? Selon Torrent Freak, la Grande-Bretagne aurait trouvé la parade juridique pour siffler la fin de la partie.
Un site dans le collimateur, des centaines de clones bloquées
Alors que les jugements s'attaquaient initialement à un site en particulier, comme The Pirate Bay par exemple, la justice britannique a coupé l'herbe sous le pied des pirates en étendant le blocage aux sites miroirsmiroirs et à leurs dérivés. À la demande de la MPA (Motion Picture Association), qui représente les intérêts des plus grandes majors hollywoodiennes, le Royaume-Uni a ainsi bloqué des clonesclones de 123movies, un énorme réseau de sites de streaming illégal dont les créateurs se trouvent en Asie.
À chaque fois qu'un site apparaît avec 123movies dans le nom de domaine, il est bloqué et, depuis un an, le Royaume Uni en a ainsi coincé plus d'une centaine ! et ce, sans la moindre vérification du contenu. Peu importe qui en est le propriétaire, c'est bloqué par les fournisseurs d'accès à Internet à la demande de la justice. Une méthode qui pourrait décourager les pirates alors que la MPA a fourni en parallèle une liste de 20.000 sites et de 75.000 noms de domaines à bloquer dans près de 40 pays !