un ensemble de technologies d'intelligence artificielle susceptible d'apprendre les préférences de l'utilisateur en scannant ses e-mails, ses entrées d'agenda, ses navigations sur le web, etc”.
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L'histoire qui nous est présentée nous donne tout d'abord une idée des "combats" que devront livrer les "soldats" de demain. Le court-métrage ne nous montre pas des militaires en tenue kakikaki rampant dans les sablessables du désertdésert ou les rizières d'Asie du Sud-Est. Au contraire, le champ de bataille de demain sera le terrain virtuel du cyberespace. Le film nous présente une petite équipe de surveillance chargée de repérer au sein du Net la moindre anomalieanomalie, afin de vérifier si elle ne cache pas un évènement plus grave. Ils sont donc constamment bombardés d'informations en temps réel, plus que le cerveau ne peut en remarquer et synthétiser. C'est ici que la "cognition augmentée" entre en jeu. Chaque membre du groupe dispose d'un petit casque susceptible de surveiller les réactions se déroulant à l'intérieur de son cerveau. Parmi les capteurscapteurs, on compte entre autres un électro-encéphalogramme, ainsi qu'un système portatif d'imagerie à résonancerésonance magnétique ! À noter que l'action se déroule en 2030, il faudra bien compter ce délai pour que les volumineuses machines IRMIRM, qui emplissent volontiers une pièce, se trouvent réduites à la taille d'un walkman !
La technologie présentée consiste donc à améliorer l'interface des données. Selon les zones du cerveau suractivées, l'ordinateur insistera sur les textes, les graphiques, les séquences vocales...et fera même entendre à l'utilisateur une musique douce en cas de saturation émotionnelle !
Bien entendu, l'intérêt de telles technologies dépassent largement le domaine de la défense. Ce n'est pas la première fois que la Darpa, loin de se limiter aux strictes applicationsapplications militaires, sponsorise des recherches qui pourraient avoir un impact commercial et civil important. Au point qu'on pourrait se demander, à l'instar de Computer World, si la Darpa n'est pas souvent utilisée (surtout sous les administrations Démocrates) pour donner un coup de pouce étatique au lancement de technologies telles que les "semi-conducteurssemi-conducteurs, les superordinateurssuperordinateurs ou les écrans plats" qui s'avèrent dans un premier temps trop futuristes pour se développer uniquement grâce à des investissements privés.
Par Rémi Sussan