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Rapport de l'OCDE : perspectives des technologies de l'information
Le rapport relève une accélération de la mondialisation du secteur, du fait de la croissance des délocalisations et de l'émergenceémergence de l'Asie, notamment la Chine, comme acteur majeur : "En 2002, moins des deux tiers de la production mondiale de biens de TIC provenaient de l'Union européenne, du Japon et des États-Unis, contre plus des quatre cinquièmes en 1990."
Dans son rapport, l'OCDEOCDE s'intéresse particulièrement à l'usage des technologies de la communication dans les entreprises, où il note que l'internet sert toujours avant tout pour la recherche et la diffusiondiffusion d'informations, ou encore la gestion financière, alors que "seulement" une entreprise sur cinq offre à ses clients la possibilité d'acheter des produits en ligne. La proportion d'entreprises utilisant les TIC dans la production reste limitée : 24 % au Japon, contre 20 % au Canada, 17 % aux Etats-Unis et en Corée, et 14 % en Allemagne. "Les entreprises sont relativement peu nombreuses à avoir adapté en profondeur leurs concepts de fonctionnement, leur chaîne de valeur, leur organisation et leurs relations avec leurs fournisseurs et clients. L'intégration interne des systèmes électroniques de prise de commandes avec d'autres fonctions (par exemple, marketing) et l'intégration externe avec des fournisseurs et des clients demeurent rares et concernent surtout quelques grandes entreprises. À un moment où diminue l'écart entre petites et grandes entreprises en ce qui concerne leur état de préparation à l'e-business, un nouveau fossé risque de se creuser pour les applicationsapplications plus poussées", conclut le rapport. Celui-ci relève également que 5 % des salariés des pays de l'OCDE sont des spécialistes des TIC, auxquels il faut ajouter environ 20 % de personnes qui utilisent intensivement les TIC dans leur travail. Il existerait selon l'OCDE une corrélation directe entre la proportion d'utilisateurs des TIC et la productivité d'un pays.
Le rapport conclut sur l'importance de soutenir la R&D sur les technologies émergentes : nanotechnologies, informatique distribuée, identification par radiofréquences (RFID), Wi-Fi, technologies anti-spamspam, figurent parmi les exemples mis en avant.