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Un jour, des robots ont commencé à surveiller les humains. © Gebi / Flickr - Licence Creative Commons (by-nc-sa 2.0)
Déjà expérimenté sur l'autoroute A10, le radar tronçon est au point. Son principe est d'ailleurs simple. Un premier radar détecte la vitessevitesse d'un véhicule. Un appareil photo capte l'image de la plaque d'immatriculation. Un logiciel d'analyse d'image lit le numéro. Ce radar numéro 1 téléphone (par GPRS) à son collègue radar numéro 2. Quand celui-ci repère le même véhicule, il en calcule la vitesse moyenne. Si elle est supérieure à celle autorisée sur cette portion de route, un signal indique gentiment - mais publiquement - à l'automobiliste qu'il roule trop vite.
A l'heure où le ministère des Transports annonce la généralisation de ces systèmes, le radar tronçon ne serait que dissuasif. Les amendes, ce sera pour plus tard. Le dispositif éviterait les coups de freinage que l'on observe au niveau des radars actuels. L'objectif serait ainsi de descendre sous les 3.000 morts par an (le nombre de tués en un an sur les routes était de près 9.000 en 1998).
Quant au fait que toutes les voituresvoitures circulant sont ainsi identifiées, le ministère ne semble pas faire de commentaires... Il n'est pas dit non plus sur quels types de routes ces robots de surveillance seront installés. Rappelons que la proportion d'accidentsaccidents mortels survenant sur autoroute est inférieure à 5%, toutes vitesses confondues.