Des chercheurs espagnols et suédois ont créé un nouveau type de cellule photovoltaïque dotée de sa propre batterie. Elle contient une couche spéciale qui protège la cellule de la surchauffe et stocke l’énergie sous forme chimique.
au sommaire
Les panneaux solaires produisent de l'électricité au moment où le soleilsoleil est le plus haut, ce qui ne correspond pas nécessairement aux besoins des utilisateurs. Ce qui est moins connu, c'est que ces panneaux perdent en efficacité lorsque la température grimpe, réduisant la production pendant une période de caniculecanicule, par exemple.
Dans un article publié dans la revue Joule, une équipe de chercheurs de l'université polytechnique de Catalogne en Espagne et de l'université de technologie Chalmers en Suède proposent une nouvelle approche, en créant une batterie qui protège la cellule photovoltaïquecellule photovoltaïque de la chaleurchaleur du soleil et stocke de l'énergieénergie pour plus tard.
Une solution plus écologique qu’une batterie standard
La batterie est de type Most (systèmes de stockage moléculaire de l'énergie solaire thermiqueénergie solaire thermique), et contient des moléculesmolécules organiques qui traversent une puce microfluidiquemicrofluidique. Elles subissent une photo-isomérisation sous l'effet de la lumière bleuelumière bleue et ultraviolette, stockant l'énergie solaire sous forme chimique. Le système, qui est placé sur la cellule photovoltaïque, est transparenttransparent pour les longueurs d'ondelongueurs d'onde au-delà de 450 nm, créant un filtre optique qui la refroidit sans bloquer son fonctionnement. Lors des tests, les chercheurs ont constaté que la température de la cellule a baissé de 8 °C, et que le rendement du système hybridehybride était plus élevé que lorsqu'ils fonctionnent séparément, atteignant 14,9 %.
De plus, cette batterie est plus écologique, étant fabriquée avec des éléments courants comme du carbonecarbone, de l'hydrogènehydrogène, de l'oxygène et de l'azoteazote, évitant le recours au lithiumlithium, au cobaltcobalt et au nickelnickel habituellement utilisé dans les batteries. Les systèmes Most peuvent fonctionner pendant plus de 1 000 cycles de charge-décharge. Les chercheurs indiquent que ce système hybride peut encore être amélioré, et pensent qu'il pourrait théoriquement atteindre un rendement de 25 %.