L’entreprise Helion Energy prévoit de commencer la production commerciale d’électricité grâce à la fusion nucléaire d’ici cinq ans. La firme est tellement confiante qu’elle vient de conclure un accord avec Microsoft, qui lui achètera de l’électricité à partir de 2028.


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    La fusion nucléairefusion nucléaire est le Graal de la production d’électricité propre et écologique. Cette technologie ne produit aucun déchet radioactifdéchet radioactif, à l'inverse de la fission nucléairefission nucléaire. De nombreux chercheurs planchent dessus pour en faire une réalité, y compris des entreprises privées. MicrosoftMicrosoft vient d'annoncer avoir conclu un accord avec la firme Helion Energy pour lui acheter de l'électricité... en 2028.

    Il s'agit très certainement du premier accord du genre au monde, alors que la fusion nucléaire est encore loin du stade commercial. Néanmoins, cette annonce montre à quel point Helion Energy est confiant dans sa capacité à démarrer son premier réacteur en seulement cinq ans.

    Des bobines du réacteur à fusion nucléaire Polaris de 7e génération. © Helion Energy
    Des bobines du réacteur à fusion nucléaire Polaris de 7e génération. © Helion Energy

    Un réacteur d’un gigawatt ?

    L'accord prévoit que Microsoft achètera 50 mégawatts d'électricité générés par fusion nucléaire à partir de 2028, avec une période de montée en puissance d'un an le temps que le réacteur soit pleinement opérationnel, et des pénalités si Helion Energy ne parvient pas à produire de l'électricité. Toutefois, la firme voit bien plus grand et vise le gigawatt, soit 20 fois la puissance promise à Microsoft.

    Pour financer ses recherches sur la fusion nucléaire, Helion Energy a réussi à lever plus de 570 millions de dollars de fonds privés. L'un des principaux investisseurs est Sam AltmanSam Altman, l'un des cofondateurs d'OpenAI, connu pour ChatGPTChatGPT. En 2021, l'homme avait révélé avoir investi à hauteur de 375 millions de dollars. Avant de commencer la production commerciale, Helion Energy compte mettre en ligne dès l'année prochaine son réacteur de septième génération PolarisPolaris, qui utilise des champs magnétiqueschamps magnétiques pulsés et l'héliumhélium-3 comme carburant, plutôt que le tritiumtritium qui est privilégié par la concurrence.