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Le mapping, appelé aussi fresque lumineuse, repose sur plusieurs technologies. Piloté par un ordinateur, un vidéoprojecteur envoie ses images des objets, de toutes formes et de toutes tailles, jusqu'à un immeuble entier. Cette technique assez novatrice est presque cinquantenaire. C'est en effet Disney, en 1969, qui en devint un précurseur en animant les visages de ses personnage dans l'attraction « La maison hantée », situé dans son parc d'attraction en Floride.
Depuis, elle a conquis de nombreux artistes, qui y ont recours pour des événements culturels, festifs, ou encore commerciaux comme dans celle-ci, créée pour le dixième anniversaire du quartier Roppongi Hills, à Tokyo, autour de la Mori Tower. L'animation illustre la richesse de la capitale niponne, la ville qui ne dort jamais.
Comment faire un mapping vidéo ?
Le mapping est aujourd'hui apprécié dans le monde entier. Au Québec, à Montréal, le genre plaît particulièrement puisque c'est là que se rencontre la plus grande concentration de mappings tout au long de l'année. De quoi susciter la création de nouveaux marchés publicitaires.
Comment fait-on ? Pour diffuser des images sur un bâtiment, il faudra dans un premier temps les concevoir à l'aide d'un logiciellogiciel de création graphique, comme After Effect. Dans un second temps, vous ajouterez les fichiers multimédias dans un logiciel comme Resolume, qui appliquera les vidéos ou les effets sur l'objet voulu. Il faudra alors définir son volumevolume dans l'espace et le calibrer pour le vidéoprojecteur.
© Mori