<ul><li>Relire&nbsp;<a href="http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/informatique-2/d/comparatif-google-earth-vs-geoportail-match-a-domicile_653/c3/221/p1/" title="De Google Earth &agrave; G&eacute;oportail 3D" target="_blank">De Google Earth &agrave; G&eacute;oportail 3D</a></li></ul>D&eacute;couvrez en image le travail de Cl&eacute;ment Valla :<img txdam="50093723" src="/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/sources/images/actu/rte/magic/29045_9e88fc7e7f.jpg" clickenlarge="1" height="343" width="480" id="TB_Image"> Les ponts sur&nbsp;Google Earth.&nbsp;&copy;&nbsp;Cl&eacute;ment Valla<img txdam="50093724" src="/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/sources/images/actu/rte/magic/29045_2dba3a25af.jpg" clickenlarge="1" height="343" width="480" id="TB_Image"> Google Earth en 3D ne g&egrave;re pas bien les ponts...&nbsp;&copy;&nbsp;Cl&eacute;ment Valla<a href="http://clementvalla.com/index.php?/work/bridges/" title="Close"><img txdam="50093725" src="/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/sources/images/actu/rte/magic/29045_2e48e130c5.jpg" clickenlarge="1" height="345" width="480" id="TB_Image"></a> Un paysage bien insolite !&nbsp;&copy;&nbsp;Cl&eacute;ment Valla<img txdam="50093726" src="/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/sources/images/actu/rte/magic/29045_f11088edcc.jpg" clickenlarge="1" height="343" width="480" id="TB_Image"> Cette image n'est pas un montage, c'est juste une image&nbsp;Google Earth 3D !&nbsp;&copy;&nbsp;Cl&eacute;ment Valla<img txdam="50093727" src="/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/sources/images/actu/rte/magic/29045_2772d5347a.jpg" clickenlarge="1" height="343" width="480" id="TB_Image"> La vue de San Francisco par&nbsp;Google Earth 3D.&nbsp;&copy;&nbsp;Cl&eacute;ment VallaSource <a href="http://clementvalla.com/index.php?/work/bridges/" title="Site de Cl&eacute;ment Valla" target="_blank">Cl&eacute;ment Valla</a>/<a href="http://www.laboiteverte.fr/les-ponts-de-google-earth/" title="Site de La boite Verte" target="_blank">La Bo&icirc;te Verte</a>

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Google Earth est un logiciel de géocartographie créé en 2001 sous le nom de « EarthViewer » par la société Keyhole Inc. et appartenant depuis 2004 à Google. C’est une mappemonde virtuelle qui permet de visualiser la totalité de la surface de la Terre à un degré de précision plus ou moins élevé selon le lieu géographique, à partir d’images satellites et de photographies aériennes. Le logiciel utilise plus d’un millard d’images. Google Earth intègre une vue 3D de certains lieux (essentiellement des villes), une vue de la rue appelée Street View, une fonction Timelapse et diverses autres fonctions de cartographie et d’exploration.Google propose aussi aux scientifiques, éducateurs et chercheurs une plateforme de traitement géospatial permettant de visualiser et analyser des images satellites, le Google Earth Engine. Google Earth est disponible en ligne et en tant que logiciel indépendant téléchargeable sur Windows, macOS, Linux, iOS et Android. En plus de la version gratuite pour tous, il existe une version Pro pour les entreprises (maintenant disponible gratuitement) et une version Studio pour les chaînes d’entreprises.À quoi sert Google Earth ?Google Earth est utilisé par les particuliers, les gouvernements et des entreprises privées pour de nombreuses raisons comme :localiser des lieux ;créer des cartes ;mesurer des distances et des superficies ;planifier un trajet ou un voyage ;explorer et voyager virtuellement en se baladant partout dans le monde de chez soi ;trouver des lieux insolites ;étudier la géographie ;simuler un vol avec le simulateur de vol de l’application;étudier l’évolution des terres grâce à la fonction Timelapse qui permet de consulter des images satellites des 40 dernières années.La visualisation complétée par l’analyse des images dans Google Earth Engine permet aussi de prédire des épidémies, gérer les ressources naturelles, comprendre les changements climatiques, suivre l’évolution d’espèces animales ou encore développer des algorithmes géospatiaux.Google Earth, disponible sur Windows, macOS, Linux, iOS et Android, permet de visualiser les images, enregistrées par satellite, de la plupart des endroits de la planète. Que le lieu visité soit aperçu depuis l'espace ou à quelques mètres du sol, la précision des photos est surprenante. © Google EarthComment fonctionne Google Earth ?D’où proviennent les images ?Les images satellites et les photographies aériennes de haute qualité proviennent de différents fournisseurs, dont des agences gouvernementales, des fournisseurs d’imagerie et des organisations d’études géologiques. Certains des plus importants fournisseurs sont GeoEye, la Nasa et DigitalGlobe. Elles sont prises au fil du temps et assemblées en mosaïque. Le fournisseur et la date de prise de vue sont visibles en bas de la fenêtre de Google Earth lorsque l'on zoome. Quelle est la résolution moyenne de Google Earth ?La résolution moyenne varie de 15 m à 15 cm par pixel, ce qui veut dire qu’un seul pixel peut couvrir 15 cm² à 15 m². La résolution maximale est d’environ 2,58 cm/pixel, offrant des détails visibles de quelques dizaines de centimètres. Il est par exemple possible d’observer des animaux sauvages et des véhicules et parfois même d’apercevoir des gens et des objets.Comment sont prises les photos 3D et Street View ?Les photos visibles dans Street View sont prises à partir de divers véhicules (voitures, motoneiges, scooters, chariots), de personnes à pied et de contributeurs souhaitant participer au projet en utilisant leur propre appareil photo et smartphone. Les vues 3D sont faites à partir de photos prises sous différents angles par un avion « ratissant » le ciel.

Une capture d’écran est une image représentant ce qui est affiché sur le moniteur de l’ordinateur. Lorsqu’une capture d’écran est réalisée en pleine page, elle reproduit l’intégralité du contenu de l’écran (fenêtres en cours, barre des tâches, fond d’écran), comme une photo de l’écran à un instant précis, sans aucune bordure.Tous les systèmes d’exploitation modernes offrent une fonctionnalité de capture d’écran facilement accessible. Le clavier des ordinateurs dispose d’une touche dédiée à la capture d’écran, souvent intitulée Prt.Scrn ou Imp.Écran. Par défaut sur Windows, l’appui sur cette dernière déclenche la copie de l’écran en pleine page dans le presse-papier. Pour l’éditer ou la sauvegarder, l’utilisateur doit la copier dans le logiciel de son choix (Paint, par exemple). À l’inverse, les distributions Linux font apparaître directement une fenêtre permettant de modifier ou d’enregistrer l’image.Sur des systèmes de bas niveau comme les BIOS, il n’est pas toujours possible de réaliser une capture de l’écran de façon logicielle. Des fonctionnalités limitées comblées par les logiciels tiersSur Windows, le raccourci « Alt + Imp.Écran » permet de ne capturer que la fenêtre active. Sur l’OS de Microsoft, la capture d’écran n’a évolué que récemment, depuis l’ajout de l’outil de capture d’écran sur Windows 10. Celui-ci offre des options comme la capture d’une forme libre ou d’un rectangle de l’écran tracé par l’utilisateur, ainsi que le déclenchement retardé des captures. Pour réaliser facilement un grand nombre de captures d’écran, des logiciels tiers spécialisés existent. Ils offrent notamment d’enregistrer directement les fichiers images dans un format défini, de redimensionner ou d’éditer les captures et d’ajouter un filigrane ou des effets de flou ou de pixellisation. À l’inverse de l’outil intégré à Windows, ils permettent généralement de copier plusieurs fois l’écran sans perdre les captures précédentes.

Capture d'écran

Logiciel de cartographie satellite développé par l'IGN lancé le 23 juin 2006
URL : http://www.geoportail.fr/
Le Géoportail propose une vue globale et cohérente de toutes les données géographiques, en 2D et en 3D via le logiciel TerraExplorer édité par la firme américaine Skyline : photos satellites détaillées (50 cm par pixel), cartes, cadastre, etc. L'accès de base est libre. En revanche, pour ajouter des données sur les cartes, ou pour développer des services à partir des bases et du système de l'IGN, il faut payer. 
Fréquemment présenté comme un concurrent de Google Earth (sur le seul territoire français, mais des services similaires - et en principe interopérables - se préparent en Europe), le géoportail français est en fait moins que cela. Du point de vue de l'internaute, Google Earth ne lui permettra a priori pas de s'amuser à ajouter et partager une petite étiquette (un fichier “.kmz” sur Google Earth) pour montrer où se trouve sa maison de campagne, ni de trouver un restaurant.
Du point de vue des offreurs de services, l'IGN se positionne comme un fournisseur neutre de données et de services : autrement dit, Google ou d'autres peuvent lui acheter ses données pour développer des services concurrents.

Géoportail

Parmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est l’une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52.
Structure du globe terrestre
La densité des roches superficielles, égale à 2,7, très différente de celle de la Terre dans son ensemble, a conduit à conjecturer une composition variant avec la profondeur. En combinant la nature surtout granitique des roches de surface, celle, surtout basaltique, des roches issues des magmas rejetés par les volcans et la composition en fer et nickel de la majorité des météorites, on en vint à l’hypothèse d’une composition en trois enveloppes emboîtées. On distingua ainsi le sial — de silice et aluminium — pour la surface, le sima — de silice et magnésium —, au-dessous, jusqu’au nife — de nickel et fer —, au centre de la Terre, en un arrangement qui rend compte de la densité globale de la planète. Au début du XXe siècle, Alfred Wegener usera de cette conception avant qu’elle n’évolue vers celle de croûte-manteau-noyau.
La sismologie allait donner une mesure de ces trois enveloppes. La discontinuité de Mohorovičić, ou Moho, vers 30 kilomètres de profondeur en moyenne, marquée par la réflexion et la réfraction des rais sismiques, constitue la frontière entre la croûte et le manteau terrestre. La discontinuité de Gutenberg, vers 2.900 km de profondeur, est la limite entre le manteau et le noyau. Toutes deux portent le nom de leur découvreur (le Croate Andrija Mohorovičić et l’Allemand Beno Gutenberg), depuis 1909 pour la première, et 1921 pour la seconde. Ultérieurement, la croûte fut divisée en une croûte supérieure et une croûte inférieure, séparées par une discontinuité de Conrad, souvent discutée, tandis qu’une graine était individualisée au centre du noyau, au-delà de 5.000 km de profondeur.
La croûte fit l’objet de précisions essentielles. D’une part, la croûte océanique est différente de la croûte continentale, comme le montra Gutenberg en 1921. La première est basaltique, la seconde granitique, du moins en moyenne. D’autre part, la croûte continentale s’épaissit sous les chaînes de montagnes en une racine qui peut atteindre 70 km d’épaisseur sous la cordillère des Andes du Pérou et de Bolivie.
Une étude plus fine des vitesses de transmission des ondes sismiques dans les parties superficielles — menée dans l’archipel des Tonga, dans le sud-ouest du Pacifique, par Jack Oliver et Bryan Isacks en 1967 — allait permettre de séparer les milieux solides des milieux visqueux, les premiers conduisant les ondes sismiques plus rapidement que les seconds. Ainsi furent distinguées la lithosphère, solide, comprenant sur 100 km d’épaisseur moyenne la croûte et le manteau supérieur, et l’asthénosphère, visqueuse, correspondant au reste du manteau. Ces distinctions, qui englobent celles de croûte et de manteau, mais avec des limites différentes, constituent les fondements de la tectonique des plaques.
Puis l’application des méthodes de sismique-réflexion à écoute longue, adaptées de la sismique pétrolière, apporta des précisions sur la structure de la croûte. On citera le programme américain Cocorp (Consortium for Continental Refraction Profiling), qui eut de nombreux équivalents, dont le programme français Écors (Étude des continents et des océans par réflexion sismique).
Enfin, les progrès accomplis dans l’étude de la propagation des ondes sismiques ont permis de distinguer dans le manteau des zones chaudes, à vitesse lente, et des zones froides, à vitesse plus rapide. Cette tomographie du manteau, en trois dimensions, a ainsi authentifié la conception des courants de convection, ascendants au niveau des rides (médio)océaniques, où remonte le matériel chaud du manteau inférieur, et descendants à la périphérie des océans, où s’enfonce la lithosphère froide. Tandis que des points chauds (hot spots), dispersés à la base du manteau, déterminent des ascendances permanentes qui sont à l’origine d’un volcanisme continu.
Vue complète de la partie éclairée de la Terre par le satellite DSCOVR. © Nasa
Composition chimique de la Terre
Le deutérium, le lithium et le béryllium terrestres ont probablement été formés dans la Galaxie par action des rayons cosmiques galactiques sur le milieu interstellaire, dans la période précédant la formation du Système solaire. De la même façon, les éléments radioactifs (par exemple l’uranium ou le thorium) ont été produits par une ou plusieurs explosions de supernovae dans la Galaxie, avant la formation du Soleil. Un certain nombre d’anomalies d’abondance s’expliquent simplement par évaporation de composés volatils au cours de la formation des planétésimaux.
L’atmosphère terrestre primitive, créée en milieu réducteur, devait essentiellement consister en méthane, ammoniac et vapeur d’eau. Sa composition actuelle résulte d’une part de la dissociation de ces molécules par le rayonnement solaire, suivie de l’évaporation de l’hydrogène et des réactions subséquentes d’oxydation, d’autre part de plusieurs milliards d’années de phénomènes biologiques (assimilation chlorophyllienne) conduisant à la production d’oxygène. Certains éléments, l’hélium notamment, proviennent simplement du broyage par érosion des roches radioactives.
Fiche signalétique
Masse (kg) : 5,976 x 1024Masse (Terre = 1) : 1Rayon équatorial (km) : 6.378,14Rayon équatorial (Terre = 1) : 1Masse volumique moyenne (g/cm3) : 5,515Satellites : 1Distance moyenne du Soleil (km) : 149.600.000Distance moyenne du Soleil (Terre = 1) : 1Période de rotation (jours) : 0,99727Période de rotation (heures) : 23,9345Période orbitale (jours) : 365,256Vitesse orbitale moyenne (km/s) : 29,79Excentricité de l’orbite : 0,0167Inclinaison de l’axe (°) : 23,45Inclinaison de l’orbite (°) : 0Vitesse d’échappement à l’équateur (km/s) : 11,18Gravité de surface à l’équateur (m/s2) : 9,78Albédo géométrique visuel : 0,37Température moyenne de surface : 15 °CPression atmosphérique (bar) : 1,013Composition en volume de l’atmosphère : azote 78 %, oxygène 21 %, autres 1 %

Terre

Pour le physicien, le volume représente l'espace occupé par un corps, quel que soit son état, solide, liquide ou gazeux. Les solides et les liquides disposent d'ailleurs d'un volume propre, contrairement aux gaz. Dans le système international, l'unité de volume est le mètre cube (m³). Toutefois, le litre reste largement employé, lorsqu'il s'agit de parler du volume d'un liquide notamment.
Le volume est une grandeur que l'on qualifie de grandeur extensive. Le volume d'un corps est proportionnel à la quantité de matière que ce corps contient.

Les méthodes de mesure du volume
Pour mesurer le volume d'un liquide, par exemple, on peut le verser dans une éprouvette graduée et lire l'indication qui correspond au bas du ménisque formé par la surface libre du liquide.
Pour mesurer le volume d'un solide, on peut le plonger dans un liquide. Une lecture de la hauteur du liquide, avant et après, permet de déduire le volume du solide. Le volume d'un solide peut être calculé mathématiquement, s'il s'agit d'un solide de forme régulière. Ainsi, le volume d'un cube est donné par la formule suivante : V = c³; celui d'un parallélépipède rectangle, par la formule : V = L x l x h.

Les instruments de laboratoire pour mesurer le volume
Pour mesurer un volume, l'un des outils les plus couramment utilisés est l'éprouvette graduée. Cette verrerie de laboratoire présente des marques de graduation le long de son corps transparent, ce qui permet de quantifier avec précision le volume d'un liquide. En remplissant l'éprouvette jusqu'à un certain niveau et en lisant la mesure à la hauteur du liquide, il est possible d'obtenir une estimation précise du volume occupé. L'éprouvette est largement utilisée dans divers domaines tels que la chimie, la biologie, la pharmacie et l'industrie alimentaire pour des mesures précises de volumes liquides.
Le cylindre gradué, un autre instrument pour mesurer le volume, est également fréquemment employé. Cet instrument de mesure présente des marques de graduation le long de sa paroi, permettant ainsi de quantifier le volume d'un liquide ou d'un solide granulaire. En remplissant le cylindre jusqu'à un certain niveau et en relevant la mesure à la hauteur du liquide ou des particules solides, il est possible d'estimer avec précision le volume occupé.

Enfin, l'application pratique de la mesure du volume s'étend au-delà des laboratoires et touche des aspects cruciaux tels que le dosage en pharmacie, le contrôle qualité dans l'industrie alimentaire, et l'administration précise de fluides en médecine. Ces cas illustrent bien comment une compréhension approfondie du volume et de ses méthodes de mesure est essentielle dans de nombreux champs de la science et de l'industrie.

Volume

Une faille est une cassure se propageant au sein d’un milieu rigide. Elle s’accompagne d’un déplacement relatif des deux compartiments ainsi créés. On distingue plusieurs types de failles en fonction de la contrainte tectonique (compressive ou extensive) et du mouvement des blocs.Les différents types de faillesLe mouvement le long d’une faille peut être vertical, oblique ou horizontal. On parle alors de failles verticales, obliques ou cisaillantes (décrochantes), respectivement. Dans la nature, les failles verticales sont rares et l’on observe plus communément des failles obliques et cisaillantes.Dans le cas des failles obliques, on distingue :Les failles normales, résultat de contraintes tectoniques extensives. On observe donc un allongement de la structure, avec un affaissement d’un bloc par rapport à l’autre le long du plan de faille ;Les failles inverses, résultat de contraintes tectoniques compressives. Dans ce cas, il y a raccourcissement de la structure, l’un des blocs étant poussé légèrement au-dessus de l’autre le long du plan de faille.Dans le cas des failles cisaillantes ou décrochantes (les deux termes sont équivalents), le mouvement des blocs se fait dans le plan horizontal. On parle de décrochement dextre lorsque l’un des blocs se déplace vers la droite par rapport à l’autre, et de décrochement sénestre lorsque l’un des blocs se déplace vers la gauche par rapport à l’autre.Fonctionnement d’une faille normale soumise à une contrainte extensive. © Wikipédia, CC by-sa 3.0Faille inverse. © RobinL, CC by-sa 3.0, Wikimedia CommonsFaille décrochante sénestre. © RobinL, Wikimedia CommonsLes failles transformantes font partie de la famille des failles décrochantes mais elles sont plus complexes et associées à des environnements tectoniques particuliers. Elles permettent notamment la transformation, ou l’accommodation, du mouvement entre les plaques tectoniques. Elles représentent des structures tectoniques majeures et d’importance dans le schéma global de la tectonique des plaques. Une faille peut également avoir à la fois une composante normale ou inverse et une composante décrochante. On parlera alors de faille normale décrochante ou inverse décrochante.TerminologieUne faille, quelle qu’elle soit, se caractérise par :son rejet, qui correspond à la valeur du déplacement vertical relatif entre les deux blocs ;son pendage, qui correspond à l’angle que fait le plan de faille avec le plan horizontal. Il faut préciser le sens d’inclinaison par une indication (nord, sud, est, ouest, nord-est…) ;l’azimut de sa direction horizontale, qui correspond à l’angle entre le Nord magnétique et une ligne tracée parallèlement au plan de faille.Certains termes sont souvent utilisés pour décrire une faille et les compartiments rocheux qui la jouxtent.Le plan de faille représente la surface de glissement. Cette surface porte souvent des éléments caractéristiques résultant du frottement entre les deux blocs rocheux. Elle peut être polie, marquée par des stries et/ou enduite de calcite, ou bien être encombrée de débris de roches brisées ou broyées par l’action mécanique (brèches de failles si les éléments sont grossiers, gouge si les éléments sont très fins). Sur le terrain, l’orientation des stries sur le plan de faille peut permettre de déterminer le sens, voire la direction du déplacement.Les deux compartiments localisés de part et d’autre de la faille sont habituellement nommés mur (hanging wall) et toit (footwall). Le mur est défini comme le compartiment se situant sous le plan de faille et le toit comme le compartiment se situant au-dessus du plan de faille.Les failles dans l’environnementLes failles sont l’expression du rééquilibrage des tensions auxquelles est soumise la lithosphère. Les forces tectoniques créent en effet des contraintes considérables (en tension ou en compression) dans la croûte terrestre. Ces contraintes sont libérées régulièrement par la rupture des roches et la création de failles. Cette libération d’énergie est à l’origine des tremblements de terre.Lors de la rupture, il est fréquent que plusieurs failles soient créées dans la zone soumise aux contraintes tectoniques. On parle alors de champ de fractures ou de champ de failles. L’organisation entre les failles peut être complexe. Elles peuvent s’organiser de manière parallèle, menant à la création de géométries particulières. On parle de « horst » lorsqu’un compartiment se retrouve surélevé entre deux autres compartiments, c’est le cas du Morvan par exemple. À l’inverse, on parle de « graben » lorsque le compartiment central se retrouve abaissé, c’est le cas du fossé Rhénan en Alsace. Les failles peuvent également s’organiser en échelon, créant des relais de failles extensifs ou compressifs. Dans le cas des relais extensifs on peut voir la formation de séries de petits bassins en « pull apart ».Failles conjuguées formant un petit graben au centre. © Babak Hejrani, imaggeo.egu.euIl est rare que les failles traversent toute la lithosphère en condition normale. La plupart du temps, elles s’enracinent en profondeur sur un niveau de décollement ou de découplage dont les propriétés rhéologiques permettent d’absorber le mouvement de la faille sans se rompre (niveau ductile).L’étude des failles et de leur expression fait partie du domaine de la géologie structurale. 

Faille

Le mot logiciel a été reconnu par l’Académie française au début des années 1970. C’est un mot-valise qui signifie logique et matériel. Il était destiné à remplacer l’anglais software, le distinguant ainsi de hardware qui est la partie matérielle d’un appareil informatique.Le logiciel, cerveau de l’appareil qu’il commande ?Le logiciel est ensemble d’instructions, de programmes informatiques qui indiquent à un ordinateur, un smartphone, une tablette, une console de jeux, etc. comment ils doivent fonctionner. Il peut s’agir :
d’un système d’exploitation ;
d’un système d’application (logiciel bureautique, navigateur, jeu, éditeur, etc.) ;
d’un progiciel à finalité professionnelle.
Le logiciel standard et le logiciel spécifiqueLe logiciel peut être classé en fonction de son degré de standardisation :
le logiciel standard, destiné au grand public,
le logiciel spécifique conçu pour un usage particulier et un type de client. Il répond à des besoins spécifiques.
La grande majorité d’entre eux sont des logiciels applicatifs. Certaines sociétés informatiques se sont spécialisées dans la fabrication de logiciels spécifiques, sur un mode artisanal. Elles fournissent des programmes conformes aux exigences d’un client particulier. C'est un logiciel personnalisé, développé sur commande pour une entreprise et réservé à un usage particulier. Il s’agit, par exemple, de faire fonctionner un appareil médical, de créer un Intranet d’entreprise, de gérer des chambres d’hôtel, ou de piloter une voiture autonome.Quels sont les types de logiciels ? Il est devenu difficile de classer les différents types de logiciels tant ils sont nombreux. On peut néanmoins les distinguer selon leurs usages qu’ils soient d’ordre juridique ou technologique.Les finalités technologiques des logicielsOn peut établir une hiérarchie des logiciels :
les logiciels de programmation sont conçus pour élaborer de nouveaux programmes et de nouveaux logiciels ;
le logiciel système établit une relation entre l’être humain et la machine, comme Android, Linux, Windows, MacOs et iOs ;
les logiciels d’application exécutent des tâches précises (calculatrices, éditeurs, applications de réseaux sociaux, lecteurs vidéo et musicaux, navigateurs, etc.).
Certains d’entre eux remplissent plusieurs fonctions à la fois et il n’est pas toujours facile de les classer. Ainsi, le navigateur de Chrome OS peut être considéré comme logiciel système et d’application. Les éditeurs de textes qui servent à produire du code sont des logiciels de programmation et d’application.L’exploitation des logiciels et le droit Le droit a reconnu l’existence de plusieurs types de logiciels selon leur contrat de licence : 
le logiciel propriétaire : seul son auteur a le droit de le modifier et de le diffuser ;
le logiciel libre ou open source : n’importe quel utilisateur peut le modifier et le distribuer ;
le gratuiciel est un logiciel propriétaire distribué gratuitement ;
le partagiciel : l’auteur permet à autrui de le diffuser.
Comment fonctionne un logiciel ?Le logiciel est stocké dans des fichiers informatiques, du papier, une clé USB ou une disquette. Les différents programmes qu’il contient sont également appelés séquences d’instruction.Les différentes composantes d’un logiciel Ses programmes : le logiciel en compte toujours plusieurs.
ils existent sous forme de codes binaires ou de codes sources ;
le système d’exploitation dirige le logiciel, organise les fichiers et fait office d’interface entre l’être humain et la machine ;
les images, les procédures automatiques, les fichiers de configurations qui rendent possible l’exécution des programmes.
Le processus d’exécutionC’est généralement grâce au système d’exploitation et aux bibliothèques d’exécution que le processus est mis en œuvre. Exemples de logiciels applicatifs
Traitement de texte et édition (Word, Evernote, Pages, Adobe Acrobat Reader…)
Tableurs (Excel, Calc, Numbers…)
Gestion de bases de données (SQL, Access…)
Comptabilité (Ciel, EBP Compta…)
Sécurité (antivirus, sauvegarde et restauration)
Navigateur Internet (Edge, Chrome, Safari, Firefox…)
Communication et messageries (Skype, Outlook, Slack…)
Lecteurs multimédia (Windows Media Player, Real Player, QuickTime…)
Photo et dessin (Photoshop, Paint, Illustrator…)

Montage vidéo (Final Cut Pro, Adobe Premiere, iMovie…)
Conception 3D (Blender, SketchUp, Vrai, Photoshop…)
Jeux.

Logiciel

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Smartphone

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Si Google Earth permet de voyager à moindre frais partout sur Terre et même de mieux connaître les océans, un artiste a pourtant trouvé une faille dans la vue 3D du logiciel. Il ne reconnaît pas le volume des ponts puisqu'il se base sur l'altitude du sol. Résultat ? Une série « carte postale » de captures d'écran de ponts mous et improbables. Insolite et vraiment réjouissant !

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