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Dans son reportage Dark side of the chew paru en 2015, le réalisateur Andrew Nisker, rappelait que les chewing-gums sont le second type de déchetsdéchets le plus important après les mégots de cigarettes. Un véritable fléau environnemental - un chewing-gum met une bonne vingtaine d'années à se décomposer - qui coûte en prime très cher aux municipalités en nettoyage des trottoirs.
Aux Pays-Bas, où 1.500 tonnes de gomme à mâcher se retrouvent chaque année collées au bitumebitume, l'organisation de marketing urbain I Amsterdam, le designer Explicit Wear et la société de développement durabledéveloppement durable Gumdrop ont collaboré pour concevoir une chaussure dont la semelle est composée de 20 % de chewing-gums recyclés.
Un kilogramme de chewing-gum pour fabriquer une paire de semelles
Il s'avère en effet que la fabrication du chewing-gum repose sur une gomme synthétique, du polyisobutylène, un polymèrepolymère dérivé du pétrolepétrole raffiné qui est notamment employé dans la fabrication de pneumatiquespneumatiques. Une équipe de nettoyage s'est chargée de ramasser les chewing-gums jetés sur les trottoirs d'Amsterdam pour qu'ils soient ensuite transformés en caoutchouccaoutchouc.
Il faut environ un kilogrammekilogramme de gomme à mâcher pour pouvoir fabriquer les semelles d'une paire de Gumshoe. Les concepteurs réfléchissent à un système permettant aux clients de faire remplacer les semelles qui seraient alors recyclées. Parallèlement à cette initiative, Gumdrop a créé de petits collecteurs sous forme de porteporte-clés pour les particuliers et de minipoubelles pour les municipalités, eux-aussi fabriqués à partir de gomme recyclée. Une paire de Gumshoe coûtera 190 euros et sera disponible à partir de juin. Et pour ceux qui ne veulent pas avoir l'impression de porter des Malabar aux pieds, elles existent aussi en noir !