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En Formule 1, l'analyse des données est au cœur de la bataille technologique que se livrent les écuries. Identifier les améliorations qui permettront de gagner quelques dixièmes de seconde au tour passe par des simulations qui nécessitent une puissance de calcul colossale. Si la F1 est une vitrine technologique pour l'automobileautomobile de demain, elle l'est aussi pour les systèmes informatiques qu'elle utilise.
Certaines équipes n'hésitent pas à employer les grands moyens. Elles font directement appel à des supercalculateurs afin de pouvoir réaliser des simulations qui guident les ingénieurs vers les options les plus intéressantes. C'est le cas notamment de l'écurie Haas F1 qui va bientôt pouvoir utiliser un supercalculateur Cray CS500 pour travailler sur des simulations de dynamique des fluides.
Améliorer les tests en soufflerie
Il suffit de jeter un œilœil aux ailerons avant et arrière des monoplaces 2018 pour mesurer combien la recherche de l'efficacité aérodynamique est devenue pointue. Avec ce supercalculateur équipé de processeurs AMD EPYC 7000, Haas F1 explique qu'elle va pouvoir améliorer ses tests en soufflerie, prévoir et réduire plus précisément la traînée, l'appui et les modèles de flux autour de la voiture.
Le supercalculateur sera opérationnel à partir de décembre prochain. Il va vraisemblablement jouer un rôle décisif dans la préparation de la future monoplace de 2021, année où entrera en vigueur une toute nouvelle réglementation technique, commerciale et sportive censée amener plus d'égalité entre les écuries.