IBM vient d’annoncer le début de « l’ère d’un calcul quantique utile ». La firme a présenté deux nouveaux processeurs quantiques ainsi qu’un ordinateur quantique modulaire qui doit servir de base pour sa nouvelle architecture d’informatique quantique.


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    L'IBMIBM Quantum Summit a eu lieu cette semaine à New York. C'était l'occasion pour IBM de présenter ses avancées dans le domaine de l'informatique quantique, et de détailler les prochaines étapes. La firme avait de multiples annonces, à commencer par deux nouveaux processeurs quantiques.

    Le premier est l'IBM Condor, un processeur de 1 121 qubitsqubits qui succède à l'Osprey et ses 433 qubits. Les qubits sont l'équivalent des bits binaires des ordinateurs classiques, mais les qubits peuvent avoir la valeur de 0, 1 ou les deux à la fois. Il ne s'agit pas du premier processeur à plus de 1 000 qubits, puisqu'Atom Computing a annoncé le sien fin octobre. Ce processeur sert avant tout à tester les nouvelles technologies, avec une densité des qubits augmentée de 50 %.

    Présentation du Quantum System Two, le nouvel ordinateur quantique modulaire d’IBM. (En anglais, activez la traduction automatique des sous-titres.) © IBM

    Des ordinateurs quantiques interconnectés

    En parallèle, IBM a annoncé le Quantum Heron, un processeur de 133 qubits à fréquence fixe et destiné au calcul utile, qui succède à l'Eagle de 127 qubits. La firme indique avoir amélioré la performance trois à cinq fois et éliminé la diaphonie (interférencesinterférences entre deux signaux). Ce processeur s'intègre dans un nouvel ordinateur quantique modulaire, l'IBM Quantum System Two. Le premier est déjà en fonctionnement à New York avec trois processeurs Heron. De multiples Quantum System Two pourront être interconnectés pour atteindre 100 millions d'opérations dans un seul circuit quantique. IBM espère créer un système capable de mener 1 milliard d'opérations dans un seul circuit quantique d'ici 2033.

    De plus, IBM a annoncé la version 1.0 de son framework Qiskit qui permet de créer des programmes quantiques en PythonPython, autrement dit la première version considérée comme entièrement fonctionnelle et aboutie. À côté, une nouvelle intelligence artificielle générative intégrée à la plateforme Watsonx pourra assister dans l'écriture de code quantique pour Qiskit.

    En parlant de calcul utile et en passant Qiskit à la version 1.0, IBM semble vouloir marquer le coup et signaler le début d'une nouvelle ère pour l’informatique quantique.