Des chercheurs australiens ont réussi à créer des objets à la fois mous et rigides par impression 3D, en intégrant des nanoparticules métalliques dans un polymère. Ils espèrent que cette découverte pourra permettre la création de pinces robotiques à haute précision et de nouveaux dispositifs médicaux.
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Et si l'impression 3D permettait de créer des objets qui imitent les qualités musculosquelettiques des animaux ? Dans un article publié dans la revue Advanced Materials, des chercheurs de l’université du Queensland, en Australie, ont mis au point un nouveau matériaumatériau à base de polymèrepolymère et de métalmétal liquideliquide qui peut être utilisé pour imprimer des objets à la fois rigides et mous.
Le matériau en question est un composite galliumgallium-polymère, autrement dit un polymère utilisé pour l'impression 3D auquel ils ont intégré des nanotiges de gallium rigides et des nanoparticules sphériques molles de métal liquide. Cela permet d'imiter le réseau d'os et de muscles des animaux à l'échelle nanoscopique, pour en reproduire la force et la flexibilité. Ce mélange peut être utilisé pour l’impression en 3D et permet de créer des objets qui peuvent être déformés lorsqu'ils sont exposés à de la chaleurchaleur ou de la lumièrelumière infrarougeinfrarouge, puis qui deviennent ensuite rigides et conservent leur nouvelle forme.
Des robots mous capables de mouvements fluides et complexes
Pour les chercheurs, ce composite polymère à la fois rigide et mou a le potentiel de révolutionner le domaine des matériaux mous hybrideshybrides et d'accélérer les innovations dans le champ de la robotique molle. Cela permettrait de créer notamment des robots mous hybrides, mélangeant les composants mous et rigides.
Ce matériau pourrait être utilisé pour créer des pinces robotiques à haute précision et des moteurs bio-inspirés, et permettrait la création d'une nouvelle génération de dispositifs médicaux pour la rééducation des mains. De tels appareils seraient capables de mouvementsmouvements à la fois fluides et complexes. Les chercheurs souhaitent améliorer encore les propriétés réactives du matériau en augmentant la proportion de nanoparticules métalliques.