Airbus et Toshiba viennent d’annoncer un partenariat pour la recherche sur les supraconducteurs. Les deux entreprises visent une aviation décarbonée grâce à un moteur supraconducteur à hydrogène.


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    Airbus mise sur l'hydrogènehydrogène afin d'atteindre zéro émissionémission nette avec ses avions d'ici 2050. Pour tirer le maximum des moteurs électriques alimentés par hydrogène, le géant français de l'aéronautique compte utiliser des supraconducteurssupraconducteurs. Pour y parvenir, la firme vient d'annoncer un partenariat avec Toshiba pour la recherche sur la supraconductivitésupraconductivité.

    L'idée d'Airbus est de créer un moteur électrique extrêmement efficace, alimenté par une pile à combustiblepile à combustible. Les supraconducteurs, lorsqu'ils sont refroidis à une température très basse, permettent à l'électricité de circuler sans résistancerésistance, et donc sans créer de perte sous forme de chaleurchaleur. Dans le moteur en développement par les deux entreprises, les bobines du stator et du rotor seront composées d'un matériaumatériau supraconducteur. Le combustible en question serait de l’hydrogène, refroidi à -253 °C, qui servirait également à refroidir les systèmes de propulsion via une boucle de recirculation à l'héliumhélium. Cela augmenterait l'efficacité du moteur tout en réduisant son poids.

    Présentation du moteur sur lequel travaillent Airbus et Toshiba, combinant les technologies des deux entreprises. © Airbus

    Un premier avion commercial à hydrogène d’ici 2035

    « L'expertise de Toshiba en matièrematière de technologie supraconductrice pour un flux de courant élevé, de technologie d'entraînement de moteur pour un contrôle précis du courant et de technologie avancée de machines tournantes pour un fonctionnement stable et à grande vitessevitesse, constitue une base solidesolide pour ce partenariat. Nous sommes tous deux conscients de l'énorme potentiel des technologies supraconductrices pour façonner l'avenir des avions et favoriser la décarbonisationdécarbonisation de l'industrie aéronautique », a déclaré Tsutomu Takeuchi, directeur de Toshiba Energy Systems & Solutions Corporation.

    La recherche doit combiner le projet Cryoprop d'Airbus avec le prototype de moteur supraconducteur de deux mégawatts de Toshiba. Airbus avait annoncé en 2020 son intention de faire voler le premier avion commercial à hydrogène d'ici 2035, et semble pour l'instant toujours décidé à tenir cette date.