Les Orange Open Tech Days ont livré leur verdict du concours « Ma thèse en 3 minutes ».
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« Ma thèse en 3 minutes », ce concours de joutes oratoires a été l'un des temps forts des Orange Open Tech Days, qui ont présenté les 28, 29 et 30 novembre dernier toutes les dernières innovations du Groupe autour de la cybersécurité, de la connectivité, de l'expérience client et des fonctionnalités réseaux. Parce que c'est l'occasion de valoriser les recherches scientifiques des plus de 130 doctorants et post-doctorants de Orange qui représentent une partie de l'avenir des télécoms mais aussi de développer leurs compétences en art oratoire et en vulgarisation scientifique, le concours était particulièrement attendu une nouvelle fois cette année.
8 finalistes, 3 lauréats
À l'issue d'un appel à candidatures, huit finalistes avaient été retenus pour venir pitcher leur thèse en moins de trois minutes, de façon simple et concise devant un jury de cinq experts présidé par Jean Bolot, Directeur de la recherche du Groupe Orange.
Améliorer les réseaux mobiles et repenser les interfaces entre les acteurs des télécoms
Un prix a été décerné à Meroua Messaoui qui travaille chez Orange Innovation à Caen. Sa thèse porteporte sur les nouvelles méthodes de collaboration et de coopération entre les opérateurs de réseaux mobilesmobiles. « Elle vise à exploiter des technologies décentralisées telles que la blockchain pour redéfinir les interfaces entre les acteurs des télécoms, qu'ils soient traditionnels ou émergentsémergents, afin de les fédérer au sein de consortiums décentralisés. »
Réduire l’impact du numérique
Le jury a aussi distingué avec un prix la thèse de Thibault Simon, qui vient de Orange Innovation à RennesRennes. Sa thèse cherche à réduire l’impact du numérique qui représente 2 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales en proposant « aux développeurs des outils et des méthodes pour comprendre l'empreinte environnementale de leurs logiciels, et de nouveaux leviers d'éco-conception afin qu'ils puissent contribuer, à leur échelle, à l'impact du secteur ».
Les solutions de diagnostic des applications à faible latence
Le prix du public, lui, a été attribué via un partenariat avec Futura, à Joël Roman Ky après plus de 3 400 votes enregistrés en ligne. Doctorant à Orange Innovation à Lannion, il développe des algorithmes d’intelligence artificielle pour gérer efficacement des applicationsapplications de jeux vidéo. « L'intérêt à terme de ces travaux est de permettre non seulement de bien jouer, mais aussi de permettre aux opérateurs comme Orange de préparer leurs réseaux pour la future vaguevague d'application à faible latence qui arrive, et notamment le cloud gaming et la réalité virtuelleréalité virtuelle dans le cloud », précise-t-il.
« Imaginons que vous décidiez de souscrire à un abonnement de cloud gaming. C'est comme du NetflixNetflix mais pour les jeux vidéo. C'est une idée qui vous permet de jouer à des jeux sans avoir à dépenser une fortune pour acheter un PCPC super puissant. Seulement, lorsque vous allez commencer à jouer, vous allez très vite vous rendre compte que votre jeu se "freeze", voire même se déconnecte. Croyez-moi c'est très frustrant. Dans ma thèse, j'essaie donc d'attaquer ce problème qui est principalement dû à l'inefficacité qu'ont les réseaux, notamment 5G5G ou Wi-FiWi-Fi, à gérer efficacement ce type d'applications dites « à faible latence ». Pour cela, je développe des algorithmes d'intelligence artificielleintelligence artificielle qui seraient capables de détecter les problèmes qui vous affectent et en plus, retrouver leur cause », ajoute-t-il.
Article réalisé en partenariat avec les équipes d'Orange Innovation.