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Antenne de reception Wifi
En Angleterre, tout d'abord, où, avant que les spécifications finales soient fixées, un fabricants de matériels - Buffalo Technology, a mis à disposition des produits permettant des connexions sans-fil grâce au protocole 802.11g (sur une bande de fréquences 2,4 GHz, à 54 Mbps).
Cette norme permet une transition plus douce que celle prévue entre le protocole 802.11b (sur une fréquence de 2,4 GHz également) et le protocole 802.11a (sur une bande de 5 GHz).
Alors que la première norme emporte l'unanimité, les conflits pour imposer l'un ou l'autre de ces successeurs ne sont pas encore complètement réglés, opposants ceux qui veulent passer directement au 802.11a et les autres.
Mais le problème reste surtout une question de libération des fréquences, jusque-là utilisées quasi systématiquement par les armées des différents pays.
Ainsi, alors que l'administration Bush a dû batailler pour que l'armée veuille bien céder certaines des fréquences nécessaires à l'établissement de réseau WifiWifi, le Département de la Défense (DoD) américain a tiré le signal d'alarme, suscitant bien des inquiétudes.
En effet, d'après le DoD, les réseaux utilisant la fréquence des 2,4 GHz pourraient parasiter gravement les radars militaires. Aussi, l'autorité militaire a-tt-elle demandé des restrictions d'utilisations.
Le problème est important car, voyant les règlements assouplis, de très gros poids lourds américains de l'industrie des technologies ont investi toute leur énergieénergie dans ce nouveau combat. Le cas d'IntelIntel, AT&T et IBMIBM, réunis autour du projet Cometa, visant à établir un réseau sans-fil à l'échelle des Etats-Unis, est particulièrement révélateur de ce à quoi devra se frotter l'administration Bush, si elle souhaite répondre favorablement aux craintes de l'armée.
Il est peu probable, quoiqu'il en soit, que ce petit sursautsursaut militaire réussisse à réfréner l'engouement des grandes sociétés américaines pour le Wifi.