au sommaire
Top 10 des virus 2002
Le code malveillant le plus virulent de l'année passée est Klez.I, responsable de presque 18% de toutes les infections. Ce virus implacable possède deux fersfers de lance. Il utilise d'une part l' « ingénierie sociale » pour tromper les utilisateurs sous une multitude de déguisements, et il exploite d'autre part une vulnérabilité connue dans MicrosoftMicrosoft Internet Explorer pour s'exécuter automatiquement lorsqu'il est visionné dans le volet de prévisualisation.
En deuxième position, bien que responsable de moins de cinq pour cent de toutes les infections, nous trouvons Bugbear. Ce ver exploite la même vulnérabilité que Klez.I et il peut bloquer les processus de certaines applicationsapplications, y compris ceux de quelques antivirus et firewalls personnels. Il ouvre aussi le port 36794 sur l'ordinateur attaqué afin de créer une backdoor qui pourrait être utilisée par un hacker pour obtenir un accès à distance à l'ordinateur ou au réseau.
Juste derrière Bugbear vient Elkern.C. La fréquence de ce virus tout au long de l'année 2002 provient en grande partie du fait qu'il est installé dans les ordinateurs par le ver Klez.I.
Le tenace ver Nimda, coupable dans juste trois pour cent des cas, tient le quatrième rang dans cette liste du Top 10. Ce virus a d'abord été détecté en septembre 2001, date à laquelle il a atteint des proportions épidémiques. Sa persistance provient de son exploitation de la même vulnérabilité d'Internet Explorer que Klez.I et d'une faille affectant Microsoft IIS, lui permettant d'infecter directement et indirectement, par l'intermédiaire des téléchargements Internet.
C'est Sircam que l'on trouve en cinquième position, apparu dans presque tous les classements mensuels des codes malveillants virulents depuis août 2001, sans doute à cause de son utilisation astucieuse des techniques d'ingénierie sociale.
Les cinq virus restants du classement de cette année sont Grade.A, Help, Magistr.B, Klez.F et le cheval de Troiecheval de Troie PSW/Bugbear. Malgré leur taux d'infection apparemment bas -ils n'ont chacun causé que moins de trois pour cent de toutes les infections -, l'apparition continuelle de tels virus souligne une fois encore la nécessité pour les utilisateurs de prendre au sérieux la protection de leurs ressources informatiques à travers l'utilisation d'un anti-virus mais également avec l'installation des patchs permettant de boucher les failles de sécurité de son système d'exploitationsystème d'exploitation et de son navigateurnavigateur internet.