Les performances des superordinateurs progressent à une telle vitesse que les machines les plus puissantes sont vite dépassées.

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    Le super-ordinateur Blue Gene 2 d'IBM

    Le super-ordinateur Blue Gene 2 d'IBM

    Les derniers résultats du Top500, le classement semestriel des 500 ordinateurs les plus rapides au monde, en sont l'illustration. Parmi les 10 systèmes de têtes, cinq sont de nouveaux entrants.

    Le supercalculateur le plus lent du classement d'aujourd'hui est à peu près aussi rapide que la totalité des machines du premier Top500 en 1993. Et le leader actuel, le Blue Gene/L d'IBMIBM installé au Lawrence Livermore National Laboratory, affiche avec ses 65636 processeurs une vitessevitesse de 136,8 teraflops par seconde supérieure au cumul de toutes celles de la liste de novembre 2001 ! Et sa puissance devrait doubler d'ici novembre prochain.

    La compétition est donc âpre entre les fabricants informatiques. La société IBM, qui a construit 259 des systèmes du nouveau classement, soit plus de la moitié, en hausse par rapport aux 216 de la précédente liste, renforce son leadership au détriment notamment de Hewlett Packard (131 machines contre 173 six mois plus tôt).

    HPHP reste cependant en tête en ce qui concerne le marché plus large des ordinateurs de haute performance. Du côté des fabricants de processeurs, IntelIntel s'impose indéniablement ; pour la première fois, plus de la moitié des machines (254 exactement) sont équipées de sa puce Xeon et 79 autres de son processeur Itanium.

    D'une façon générale, les constructeurs américains ont retrouvé une domination qu'ils avaient perdu lorsqu'en 2002 le Earth Simulator japonais avait pris la première place.