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Perspectives à propos du concept d'''ordinateur automatique'' d'IBM
Le développement de ce concept devrait permettre à Big BlueBig Blue de répondre aux prochains changements dans le domaine des sciences de l'information, un secteur où le coût d'une opération informatique baisse rapidement mais où celui généré par la gestion humaine du réseau risque de faire la différence.
En 1990, un centre de donnéescentre de données desservant des entreprises commerciales investissait environ 80% de son budget dans la technologie et 20% dans la gestion humaine des réseaux. Aujourd'hui, cette proportion est d'environ 30% pour la technologie et 70% pour la gestion.
En 1995, un réseau de distributeurs de billets comportant de 10 000 à 30 000 machines connectées, représentait un réseau en ligne important.
Six ans plus tard, l'Internet constitue à lui seul le plus grand réseau informatique avec des centaines de millions d'internautes.
Le changement d'échelle est énorme et la complexité ne facilite pas la gestion du réseau, étant donné qu'il faut désormais intégrer des entités très diverses, du PC classique, au téléphone portable en passant par les assistants personnelsassistants personnels.
Les ingénieurs d'IBM, tout comme ceux du National Center for Supercomputing ApplicationsApplications d'Urbana (Illinois) ou les équipes de R&D des concurrents de Big Blue comme Hewlett-Packard, MicrosoftMicrosoft ou Sun Microsystems, cherchent à concevoir des logiciels capables de détecter n'importe quel problème et de le résoudre sans intervention extérieure.
Ils prennent comme modèle la transformation de la téléphonie classique pendant sa période de démocratisation. Les analystes d'Adventis de Boston (Massachusetts) prévoient effectivement une nouvelle alliance entre le secteur informatique et les géants des télécommunications, et soulignent le fait qu'IBM, qui a fait ses débuts grâce à une technologie propriétaire, prône aujourd'hui l'adoption de logiciels à source libre.