Soutenus par des organisations de gestion des droits des artistes interprètes telles que l'Adami et la Spedidam, mais également par des associations de défense des consommateurs, dont l'UFC-Que Choisir, la CLCV, l'UNAF et la Ligue de l'enseignement, plusieurs artistes et utilisateurs ont signé un texte dans lequel ils dénoncent le caractère répressif de la campagne du SNEP.
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P2P : Les artistes se désolidarisent du SNEP
Lancée début mai 2004, la campagne "la musique gratuite a un prix" est illustrée par un doigt d'honneur. "Cette campagne, indécente et irresponsable, insulte et menace 20 millions d'internautes", selon différents syndicats d'artistes et organisations de consommateurs.
Dans un communiqué commun, ces entités réclament "l'arrêt immédiat des pressionspressions et menaces fondées sur des poursuites judiciaires à l'encontre des internautes, et ce tant qu'un 'vrai débat' n'aura pas eu lieu et que des 'solutions innovantes' n'auront pas été proposées par le SNEP."
Ces organisations ont ajouté être opposées "à une vision archaïque de l'Internet qui prétend éradiquer les échanges de fichiers P2P alors que ce mode de diffusiondiffusion en plein développement peut être une source de progrès et de diversité pour le public mais aussi pour les artistes."
Il est temps, ont conclu les entités représentatives des artistes, que soit entendue "la voix des artistes et du public" par les industriels.