A peine l'exploitation commerciale du GPRS (General Packet Radio Services, aussi appelé 2,5 G) commence-t-elle que l'UMTS fait déjà ses premiers pas. Orange (ex-Itinéris) annonce en effet l'expérimentation réussie d'une transmission UMTS en conditions d'utilisation réelles à Paris. L'opérateur a effectué divers tests de communication entre un terminal 3G en situation de mobilité (voiture, piéton...) et un combiné GSM ou un terminal commuté (PSTN).
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Orange entre dans l'air de l'UMTS
Les débits réels affichés frisent les 360 Kit/s, un chiffre proche des limites d'émissionémission théoriques du standard UMTS SDD en situation de mobilité (384 kit/s en voie descendante, 64 Kbit/s en voie montante), qui s'explique par la faible charge qui pèse sur les contrôleurs de station Alcatel, placés dans le 8e arrondissement.
Le transfert des données s'effectue en mode paquets sur le réseau IP. Ainsi, un terminal 3G permet de naviguer entres différents points des réseaux fixe, GSMGSM et 3G, sans changer de numéro d'appel. La transmission d'une conversation téléphonique entre les deux combinés, s'effectue pour sa part sur le mode circuit à travers le coeur du réseau.
Début des services en 2003 ?
Les opérateurs comptent séduire professionnels et particuliers avec des services UMTS dès le début 2003. L'expérience menée par Alcatel et Orange donne un avant goût du catalogue à venir : vidéophonie, transmission temps réel d'images webcamwebcam, visioconférencevisioconférence, back office portable (MobileMobile Information for Business).
Côté déploiement, Orange prévoit le lancement des premières offres GPRSGPRS dès le premier trimestre 2002. L'UMTS suivra avec la promesse de couverture début 2003 de 12 grandes villes et de 70 % de la population. Le prix des terminaux 3G vendus par France Télécom oscillera entre 500 et 5 000 francs selon la gamme, abonnement inclus.