Des chercheurs de la Nasa planchent sur un système de réseau ferroviaire par lévitation sur la Lune pour transporter des matériaux issus du sol vers la base lunaire.


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    Pour l'installation d'une base lunaire, la Nasa à débloqué un financement pour que ses équipes puissent proposer les idées de concepts les plus insolites. C'est l'objectif du programme Niac (Innovative Advanced Concepts) de l'agence. Parmi les projets, l'un d'eux apparait aussi incongru que génial. Il s'agirait de construire sur l'astreastre un réseau ferroviaire pour acheminer des matériaux, de l'eau, de l'hydrogènehydrogène provenant du sol lunaire pour alimenter la base.

    Mais pas question d'installer une voie ferrée, les ingénieurs ont imaginé l'équivalent d'un train à lévitation magnétique baptisé Float pour Flexible Levitation on a Track, c'est-à-dire un système à lévitation flexible sur une piste. Des robots magnétiques transporteurs glisseraient au-dessus d'une piste composée d'un film flexible épousant la surface du terrain. Cette piste serait composée de trois couches : du graphitegraphite pour générer la lévitation magnétique, une couche de circuit contrôlant la poussée électromagnétique et enfin une couche photovoltaïque en surface qui permettrait de générer de l'énergieénergie pour alimenter la base lunaire.

    Des robots magnétiques déjà développés

    Le concept Float est tellement séduisant que son équipe vient d'obtenir un financement pour le poursuivre. Durant les deux prochaines années, les chercheurs vont donc plancherplancher sur les risques environnementaux qui pourraient engendrer la dégradation de cette piste. C'est notamment le cas des changements de températures extrêmes et des niveaux de radiations élevés.

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    Ils passeront ensuite à la mise au point d'un prototype pour réaliser des tests en prenant en compte ces risques. Les chercheurs ont déjà mis au point des petits robots magnétiques de 10 cm². À la fin de cette nouvelle phase de développement, ils comptent créer des robots de 100 cm². Mais il s'agira toujours de modèles réduits, par rapport à l'objectif réel. En attendant, les scientifiques mènent des simulations informatiques pour tester virtuellement leur modèle sur plusieurs zones du pôle Sud de la Lune.