Napster, ancien géant du "peer-to-peer" pas très légal, a été racheté en novembre dernier par l'éditeur de logiciels Roxio, pour une bouchée de pain une grosse bouchée de pain, un peu plus de 5 millions de $US.

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    Napster renaît sous les traits de la légalité

    Napster renaît sous les traits de la légalité

    Or, le 19 mai, en échange d'un prise de parts minoritaires dans Roxio, les sociétés Universal Music et Sony Music ont cédé leur plate-forme de vente de musique en ligne, PressPlay, au propriétaire de Napster.

    Pour 12,5 millions de $US cash et un peu moins de 4 millions d'actions communes Roxio, la société a atteint une majorité au sein de PressPlay.

    Le catalogue, les abonnés et la plate-forme actuellement en place pourrait servir de base au projet de (re-)lancement de Napster. La marque devrait donc revenir à la surface toute auréolée de sa gloire passée et de sa nouvelle légalité.

    Le retour de Napster parmi les vivants devrait coûter 20 millions à Roxio, c'est du moins ce qui est prévu pour l'instant. Des pertes temporaires sont également attendues, tant que le service n'aura pas gagné une large audience.

    Au vu des résultats des services de vente de musique en ligne souvent médiocres, celui d'AppleApple faisant figure d'exception, Roxio doit vraiment avoir foi dans Napster et dans son potentiel.