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Très étudié par les astronomesastronomes, l'amas ouvertamas ouvert des PléiadesPléiades s'est par le passé vu attribué une distance de 118 parsecsparsecs (environ 385 années-lumièreannées-lumière) grâce aux mesures du satellite HipparcosHipparcos de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (Esa), lancé en 1989.
Mais depuis, ce chiffre de dix pour cent inférieur à la valeur traditionnellement acceptée, n'en finit pas d'alimenter de vives discussions entre spécialistes : soit le satellite pourtant réputé pour sa précision a commis une erreur, soit les modèles stellaires théoriques sont tout bonnement à revoir.
S'intéressant à Atlas, seconde étoileétoile la plus brillante des Pléiades, des chercheurs de l'Institut de Technologie de Californie (Etats-Unis) se déclarent aujourd'hui partisans de la première hypothèse. Les paramètres orbitaux de l'étoile binaire, obtenus grâce à deux séries d'observation réalisées entre 1989 et 1992 sur l'interféromètreinterféromètre Mark III du Mont Wilson puis entre 1996 et 1999 sur celui du Mont PalomarPalomar (PTI), ont conduit Shri Kulkarni et ses collègues à établir une distance supérieure à 127 parsecs, probablement comprise entre 133 et 137 parsecs.
Leur résultat apporte de l'eau au moulin de ceux qui pensent qu'Hipparcos a pu faire de petites erreurs de mesure d'angles. La question, qui pourrait avoir d'importantes répercussions, ne sera sans doute pas définitivement tranchée avant la mise en service des prochains satellites astrométriques : l'Américain Fame (Full-sky astrometric mapping explorer), dont le lancement est prévu pour juin 2004, et l'Européen Gaïa, attendu vers 2010.