Le spam ou courrier électronique à but commercial non sollicité par le consommateur est coûteux et en hausse constante.

au sommaire


    Selon Brightmail, un fournisseur de filtres anti-spam, cette pratique représenterait 8% de l'ensemble du trafic du courrier électronique en 2001 et près de 40% en 2002.

    Un chercheur du Mitsubishi Electric Research Laboratories (MERL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) estime que l'envoi d'un million de ces messages coûte environ 250 dollars, alors que le temps passé à les éliminer s'élève à 2 800 dollars, cette somme étant calculée sur la base du salaire minimum américain.

    Selon Ferris Research de San Francisico, les entreprises et les diverses institutions des secteurs de l'éducation et de la recherche aux Etats-Unis dépensent 8,9 milliards de dollars par an pour lutter contre le spam, alors que 2,5 milliards de dollars y sont consacrés en Europe.

    Pour les chercheurs du MERL et de l'Artificial IntelligenceIntelligence Laboratory, le spam représente avant tout un défi, puisque ses auteurs parviennent rapidement à déjouer toutes les innovations dans le domaine du filtrage des messages.

    La présentation récente au MIT des derniers progrès de la lutte anti-spam, comme le langage CRM114 Discriminator, développé par un chercheur du MERL, a retenu l'attention de nombreux participants.
    De son côté, la Coalition Against Unsolicited Commercial E-mail, le groupement anti-spam aux Etats-Unis, continue de faire pressionpression sur les législateurs afin qu'ils mettent en place des outils fiables et efficaces pour réguler l'envoi de courrier électronique à but commercial.