Microsoft, souvent comparé à un Goliath de l'informatique, fait appel à une divinité antique, pas n'importe laquelle, pour relancer son positionnement sur le marché des serveurs en entreprise.

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    Microsoft veut étendre son empire, par Jupiter !

    Microsoft veut étendre son empire, par Jupiter !

    JupiterJupiter, c'est son nom de code, est un ensemble de logiciels intégrés pour serveur, qui devrait entrer en phase de tests d'ici la fin juin.

    Jupiter prend sous sa protection trois applicationsapplications de MicrosoftMicrosoft, "BizTalk Server Integration", le récent "Content Management Server" et le logiciel "Commerce Server", pour construire des sites Web destinés au e-commerce.

    Cette tentative d'intégration et, par voie de conséquence, d'automatisation partielle des interactions entre les applications doit permettre à l'éditeur de logiciels de repousser un peu son adversaire JavaJava.
    Ce nouveau produit repose sur .Net, permettant donc de contre-carrer la préférence actuelle pour le langage de Sun.

    Il faut dire que sur ce marché, celui des applications serveurs intégrées, Microsoft n'a pas l'historique dont il dispose pour les systèmes d'exploitation, par exemple. Autant dire que la société de Redmond doit beaucoup attendre de ces "bundles", ces ensembles de logiciels vendus en paquet, afin de glisser plus rapidement les solutions maisons dans les entreprises. Une technique qui a fort bien marché pour Internet Explorer, à un autre niveau.

    Microsoft n'est donc pas en position de force, on peut même dire qu'au regard d'acteurs comme IBMIBM ou OracleOracle, il est très en retard.
    Mais il a certains avantages indéniables, comme la présence populaire de son Visula Studio.net, un outil de développement lié à Jupiter. Ce lien unit conséquemment Jupiter à la plate-forme de services .Net.
    Autre avantage de taille, la quasi omniprésence de ses suites bureautiquesbureautiques qui pourraient s'intégrer au niveau de l'utilisateur final à son nouveau produit.

    Reste à savoir si Microsoft connaîtra plus de succès avec ce "paquetage" de logiciels qu'avec la version BackOffice qu'il avait tenté d'imposer, avec plus ou moins de bonheur, au cours des années 90.