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Partis dans le monde virtuel, certains ont du mal à redescendre sur Terre. Une véritable dépendance qui peut devenir dangereuse. Crédit : JLG / Microsoft-Flight Simulator
En Asie, on commence à se préoccuper sérieusement de ces nouvelles droguesdrogues : Internet et les jeux vidéo. La Chine ne lésine pas sur les moyens. Des cliniques ont été ouvertes, ces dernières années, pour traiter celles et ceux qui restent maladivement scotchés devant leur écran au détriment de leurs vies personnelle et professionnelle. Certains sont venus volontairement mais d'autres y ont été poussés par leur famille, par des médecins ou par des représentants de la force publique. ÉlectrochocsÉlectrochocs et antidépresseursantidépresseurs les attendent pour les faire revenir du monde virtuel.
Game over programmé
À côté de ces pratiques brutales, le procédé que dit avoir mis au point l'entreprise sud-coréenne Xtive fait figure de méthode douce. Spécialisée dans la sonorisation de jeux vidéo, cette société propose d'insérer des sons extrêmement courts, répétés 10.000 à 20.000 fois par seconde. Non identifiables, ils seraient néanmoins perçus de façon non consciente par le joueur et l'inciteraient à quitter le jeu. Sans donner davantage de précisions, le président de l'entreprise, Yun Yun-hae, affirme que des tests ont d'ores et déjà démontré l'efficacité du système.
Pour mettre en pratique son système (breveté), Xtive veut vendre la licence d'utilisation à des éditeurs de jeux vidéo, qui devraient déterminer un temps maximal d'utilisation. Yun Yun-hae veut aussi discuter avec le gouvernement, intéressé par la lutte contre dépendance aux jeux vidéo et à l'usage d'Internet. « Nous pouvons facilement changer les messages, ajoute-t-il. Les possibilités sont immenses...
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