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Grosse panne à France Télécom
Le déclenchement de ces protections a eu pour effet de ralentir l'écoulement du trafic de ces commutateurs réduisant, selon France Télécom, "de moins de 1% l'efficacité des appels émis".
France Télécom a décidé de ne pas facturer à ses clients les communications nationales locales et longue distance passés sur son réseau fixe entre samedi 30 octobre 2004 à 16 heures et dimanche 31 octobre 2004 à 21 heures.
Chronologie des faits
Samedi 18h : France Télécom constate un dysfonctionnement dans l'écoulement d'une partie du trafic téléphonique fixe à l'arrivée, les perturbations empêchant de joindre, ponctuellement (et de façon non répétitive) dans certains secteurs géographiques, leurs correspondants. Vingt-six commutateurs sur un total de 600 centraux de France Télécom sont affectés.
Dimanche 12h : France Télécom développe un correctif logiciel. Huit commutateurs sont toujours défaillants.
Dimanche 21h : Retour à la normale. Le patch logiciel a été appliqué sur l'ensemble des commutateurs.
Note par Futura-Sciences
Selon certains journaux des milliers d'abonnés ont été privés de téléphone dans le nord de la France, l'Ouest et une partie de l'Ile-de-France, les habitants d'une partie du Bas-Rhin, de Nice, de Marseille et de Toulouse. Quand les communications parvenaient à passer, elles étaient interrompues brutalement. Les taxis parisiens n'ont pu travailler que par radio, aucun appel ne passant par les bornes téléphoniques. Les médecins du Samu 94 chargés de trouver des lits dans la région parisienne pour des malades ou des blessés étaient dans l'impossibilité de joindre les standards des hôpitaux de la capitale.
C'est également la première fois qu'une panne de cette importance suscite une très vive protestation de l'Association des médecins hospitaliers urgentistes de France (AMUFH), qui juge cet incident « intolérable ».