Que signifie ce sigle qui apparaît de plus en plus souvent dans de nombreux communiqués de presse ? Pourquoi, les principales industries du secteur multimédia annoncent-elles la sortie imminente de produits utilisant cette technologie ? "DRM" acronyme de "Digital Right Management" en anglais correspond à la gestion numérique des droits. Ces nouveaux appareils possèdent une technologie intégrant des protections contre les copies illégales.

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    FDLS2004 - DRM, le nouveau sigle magique pour lutter contre le P2P ?

    FDLS2004 - DRM, le nouveau sigle magique pour lutter contre le P2P ?

    Plusieurs grands noms de l'électronique grand public et du secteur informatique s'apprêtent à mettre sur le marché des produits permettant de se prémunir contre les copies non autorisées ou empêchant la diffusiondiffusion d'oeuvres si l'on ne possède pas les autorisations nécessaires. La DRM cherche à mettre en place une défense technologique de la propriété intellectuelle des images, textes et vidéos diffusées sur Internet. HPHP s'apprête à annoncer la sortie d'une gamme de produits grand public intégrants un système DRM. Il s'agirait de baladeurs, télévisions, home vidéo équipés d'une technologie de protection contre la copie. MicrosoftMicrosoft pour sa part, s'est associé à Time-Warner pour acquérir la société Content Guard, société spécialisée dans les solutions logicielles de DRM. Cette société détient plusieurs brevets de DRM qu'elle a concédé à des grands de l'industrie multimédia tels Sony et Microsoft.

    De plus, certains organismes de normalisation internationale ont adopté certains de ces brevets, c'est le cas du Motion Picture Experts Group (MPEG). Cette société a aussi développé le "langage extensible de marquage des droits" (XrML ou eXtensible rights Markup Language) qui semble être aux yeuxyeux de Microsoft la base des normes interopérables pour les formats de gestion numérique des droits. Quant à Realnetworks, il a annoncé fin juillet la disponibilité d'Harmony, logiciel permettant de lire les principaux systèmes de gestion de droits numériques (DRM) du marché, à savoir FairPlay DRM, d'AppleApple, Windows Media Audio DRM de Microsoft et l'Helix DRM de RealNetworks : voir cette actualité.

    Pourquoi de telles manoeuvres ?

    Tout simplement parce que le marché devrait s'avérer juteux ; il est estimé pour 2005 à 3,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour la DRM. Mais d'abord, il est essentiel de garantir l'interopérabilité des systèmes. Car le consommateur ne tolèrerait pas de devoir payer plusieurs fois les droits pour la même oeuvre, et cela même en cas de lecture sur plusieurs supports. Or actuellement, certains systèmes (pour lutter contre le piratage) sont fermés. C'est le cas de Apple avec son offre iTunesiTunes Music StoreStore couplé à son baladeur l'iPodiPod. Lorsqu'un standard de gestion des droits se sera imposé, le diffuseur aura la garantie de percevoir les droits qui lui sont dûs, tandis que l'utilisateur pourra lire l'oeuvre sur tous les appareils de son choix avec une qualité égale.

    La commission européenne s'intéresse à la DRM à deux titres. Premièrement, elle veut s'assurer qu'aucun des acteurs du secteur ne cherche à acquérir de position dominante sur le marché grâce au système d'interopérabilité des droits. C'est pour cela qu'elle étudie de près le dossier du rachat de Content Guard par Microsoft. Le deuxième est que dans plusieurs pays les utilisateurs acquittent des droits sur les supports vierges pour compenser les pertes que subissent les acteurs du marchés du fait du piratage ; la commission estime qu'il ne faut pas que le client paye deux fois. Une fois pour acquérir l'oeuvre, et une seconde lorsque qu'il voudra la sauvegarder sur une support. Elle a commandé un rapport sur le sujet, rapport qui fut rendu le 8 juillet dernier par un groupe d'experts. Ces experts recommandent que les industriels concernés mettent en place "des systèmes DRM ouverts fonctionnant sur plusieurs plates-formes, en se basant sur les travaux de consortiums tels MPEG (standard de compressioncompression vidéo), OMAOMA (standard pour la téléphonie mobilemobile) ou encore DVBDVB (norme de diffusion numérique). Les techniques de DRM établissent des règles d'utilisation de l'œuvre et sont un outil utile pour combattre la contrefaçon, poursuit le rapport. Mais dans ce contexte, les doubles paiements aux ayants droit (sous la forme d'une taxe et d'usage sous licence) doivent être évités." "Les consommateurs ne pourront être réellement intéressés par une offre payante de téléchargement que lorsqu'ils auront l'assurance de pouvoir écouter la musique téléchargée sur tous les supports dont ils disposent ; ce qui implique une interopérabilité des systèmes de gestion des droits et des formats de compression, ce dont nous sommes très loin aujourd'hui», a déclaré Patrick Devedjian, ministre délégué à l'Industrie.

    Spécial fête de la science

    Qui, enfant ne s'est pas émerveillé en regardant les émissionsémissions scientifiques à la télé, qui ne s'est pas émerveillé devant ce monde étrange, merveilleux, fascinant qui surgit alors.

    Image du site Futura Sciences

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    Mais que l'on commence à regarder derrière ce monde magique et les lois de la nature se dévoilent et l'on pénètre dans en monde encore plus merveilleux et féerique. Puisque c'est l'interaction entre les diverses lois, théories et les règles qui régit ce ballet marveilleux.

    Adulte, le spectacle du monde me plaît toujours autant ; comprendre, connaître, savoir ce qui est réellement derrière la façade des choses m'apporte plus de satisfaction intellectuelle que bien des fictions ou que les discours pleins de magie des nombreux gourous cathodiques.

    Ce savoir, cette connaissance, cette compréhension sont aujourd'hui nécessaires pour que les citoyens comprennent les enjeux des problèmes de société qui se posent à eux. Je dirais, qu'il est du devoir de tout un chacun de chercher à s'informer le mieux possible pour ne pas se retrouver exclu de notre société, pour ne pas se retrouver à vivre dans un monde composé de boîtes magiques dont il ne comprendrait pas le fonctionnement.

    Or, c'est cela la force de l'Internet, ce savoir est à portée de main, ou plutôt de clavierclavier. Mais, il faut savoir éviter les chausses trappes de la pseudo-science qui parsèment le web, éviter de s'adonner à la facilité. C'est à ce prix-là que l'on peut s'abreuver à la fontaine du savoir en toute quiétude.