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Ses recherches montrent que les trois quarts des Américains résident dans des quartiers où la majorité de la population n'utilise pas l'internetinternet au domicile et ou une majorité équivalente ne va pas voter. Si la corrélation entre ne pas utiliser l'internet et ne pas voter n'est pas démontrée, Stephanie Birdsall estime qu'au moins 20 % de la population ni ne vote ni n'utilise l'internet.
Pour elle, l'usage de l'internet n'est pas éthérée, mais bien situé dans un contexte spatial/géographique déterminé, qui connaît les mêmes phénomènes de concentration que bien d'autres phénomènes sociaux. Au lieu de faire participer plus de personnes au processus électoral, l'e-vote risque surtout de renforcer la fracture démocratique, en facilitant l'accès au vote des internautes, qui ont déjà tendance à plus voter que les non-internautes.