Dans un échange de mails sur la liste Interesting-people de Dave farber, Rahul Tongia, auteur d'une étude technico-économique du potentiel des hauts débits sur les lignes électriques (courants porteurs en ligne, ou CPL) précise ses doutes : la technologie fonctionne, mais son équation économique est très proche de celle du câble et du DSL.
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CPL : vraies et fausses promesses ?
Autrement dit, plus on s'éloigne des transformateurstransformateurs, plus le signal est faible. Il y a certes plus de transformateurs que de répartiteurs téléphoniques, mais le coût unitaire des équipements nécessaires aux CPL conduira les opérateurs à les installer dans des zones denses, que le câble et/ou le DSL couvre déjà.
Conclusion de Tongia : "Les CPL sont-ils compétitifs ? Certaines analyses (...) comparent le futur au présent, plutôt qu'à des futurs alternatifs. Lorsque les CPL seront matures et atteindront des volumesvolumes industriels, le DSL et le câble seront beaucoup plus installés qu'aujourd'hui (ainsi peut-être que le sans-fil) et seront plus rapides et meilleur marché. Les CPL peuvent-ils accomplir quelque chose de nouveau, de différent, de mieux ? Un peu, mais pas beaucoup. Cela se ramène au rapport prix-performance. Ils peuvent jouer un rôle dans quelques zones semi-urbaines ou péri-urbaines dont ses concurrents seront absents. Mais il ne s'agira pas d'une révolution."
Le blog de News.com constate de son côté que malgré l'approbation des standards des CPL par la Federal Communications Commission, la plupart des compagnies d'électricité américaines demeurent plus que prudentes.