On connaissait les codes barres classiques, à une dimension (ceux qui déparent tous nos emballages) ou deux dimensions (souvent trouvés, par exemple, sur des coupons de réduction, des billets de spectacle ou de transport, etc.).

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    Les ColorCodes !

    Les ColorCodes !

    Les premiers ne sont que des identifiants, les seconds stockent des données transportables (jusqu'à plusieurs milliers de caractères dans le cas des codes barre QR, que l'on trouve par exemple sur les cartes de visite japonaises). Au Japon, un nombre croissant de photophones sont dotés d'un logiciel capable de décoder ces hiéroglyphes : un clic, et le code QR se transforme en entrée dans votre carnet d'adresses.

    Un code barre QR

    Un code barre QR

    L'entreprise nippo-coréenne Colorzip développe une autre approche : des codes barre 2D en couleurcouleur, qui jouent seulement un rôle d'identifiant (il faut accéder à une base de donnéesbase de données pour associer des données au code), mais qui offrent deux possibilités nouvelles : un nombre d'identifiants beaucoup plus grand que dans le cas du code à une dimension, et la possibilité de jouer sur les couleurs, les formes et les filigranes pour faire du code barre un mode de communication visuelle. L'ambition n'est pas mince : "créer les codes de l'âge de l'informatique ambiante". L'entreprise développe deux pilotes dans une ville (U-City) et un campus universitaire (U-Campus).