Après plusieurs semaines d'utilisation, Futura fait le point sur Android 10. Au quotidien, certaines nouveautés bouleversent l'utilisation d'Android plus que d'autres.
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Android 10 a débarqué sur les Pixel de GoogleGoogle début septembre. Dès lors, le nouvel OS mobilemobile est déployé progressivement sur les mobiles récents sous la forme de mise à jour ou tout simplement déjà installé sur certains des derniers modèles. Cela fait plusieurs semaines que Futura utilise au quotidien cette nouvelle mouture dont certains changements viennent bouleverser l'utilisation d'AndroidAndroid. Si la grande majorité de ces nouveautés ne se voit pas, certaines d'entre elles sont flagrantes.
La nouvelle stratégie marketing de Google consiste désormais à remplacer le nom emblématique des desserts par le chiffre de la version d'Android. Et il faut avouer qu'au premier abord, l'utilisation d'Android 10 n'est pas forcément du gâteau. Le changement le plus flagrant, c'est l'absence de boutons virtuels. Plus de bouton retour, de bouton « home » ou permettant de basculer d'une appli à une autre. Avec Android 10, tout comme avec iOSiOS, il faut réapprendre à communiquer avec l'interface avec des gestes. L'avantage : l'affichage est étendu au maximum. L'inconvénient, l'apprentissage n'est pas évident et même après plusieurs semaines d'utilisation, le fonctionnement reste parfois aléatoire.
Une absence de bouton qui démange
Pour revenir à l'écran d'accueil, il faut placer le doigt en bas de la bordure de l'écran et le faire glisser vers le haut. Problème : les coques de protection viennent entraver le mouvementmouvement et il faut s'y reprendre à plusieurs fois. Autre souci, selon les applis, cette gestuelle ratée peut provoquer une action involontaire.
Pour afficher les applicationsapplications ouvertes sous forme de vignettes et les faire défiler ou les fermer d'un coup, il faut réaliser le même mouvement, mais cette fois en maintenant la pressionpression du doigt au milieu de l'écran après l'avoir fait glisser vers le haut. Pour les mêmes raisons, la réussite de cette gestuelle est aléatoire. Et bien souvent, c'est le retour à l'écran d'accueil qui s'enclenche.
La manipulation la plus périlleuse reste celle du retour arrière. Là aussi, il faut faire glisser le doigt vers le centre à partir de la bordure droite ou gauche du mobile. De nouveau, l'éventuelle coque de protection vient entraver le geste. Le plus gros souci provient des applis. Si le geste n'est pas pris en compte, il peut très bien engendrer une action involontaire. Le comble, c'est que c'est le cas avec certaines applications de Google tel Gmail. Faire glisser le doigt de cette façon sur un message va l'archiver.
Enfin, il est possible de passer d'une appli à une autre en faisant glisser le doigt latéralement sur la bordure inférieure de l'écran. Ce geste est sans doute celui qui fonctionne le mieux.
Nouveautés et nouveaux bugs
Avec les bêtasbêtas d'Android, même Google avait avoué que son système de gestuelle n'est pas vraiment intuitif. Malgré des efforts et une mini formation après la mise à jour, ou la préparation d'un nouveau téléphone, il faut beaucoup de temps pour que les gestes soient plus précis. Ceci dit, il reste possible de retrouver les boutons virtuels à partir des paramètres, puis Boutons et gestes. C'est dans Barre de navigation et gestes que vous pouvez opter pour l'affichage des trois boutons habituels. Reste à savoir de quelle façon les surcouches éventuelles des téléphones prennent en charge ces gestuelles....
L'autre nouveauté visible est celle des Smart Reply. Elles fonctionnent à partir de n'importe quelles applications et surviennent lorsqu'une notification apparaît. Pratiques pour les messages, elles permettent de répondre, de consulter un contenu ou de réaliser une action. C'est notamment le cas quand une adresse est présente. Le module propose une icône pouvant lancer directement la navigation. Lorsqu'un message affiche une question, des suggestions de réponses sont également disponibles, ce qui donne la sensation désagréable qu'Android lit par-dessus votre épaule.
Android 10 propose aussi une option appelée Bien-être numérique. Activée par défaut, elle permet de définir des plages horaires durant lesquelles le mobile ne va pas vous déranger. Une option utile et que l'on va vite oublier une fois réglée.
Android 10 pousse loin la personnalisation
Pour le reste, les nouveautés ne sont pas flagrantes. L'intégration de l'ensemble des mises à jour dans le Play StoreStore est un atout, mais ne vient pas bouleverser les habitudes. L'avantage, c'est que les mises à jour de sécurité arrivent toutes seules, mais c'est le genre de question que l'utilisateur ne devrait pas avoir à se poser. De même, si Google a ajouté 50 nouveaux réglages concernant la sécurité et la vie privée, il faut aller fouiner dans les paramètres pour les trouver. La plupart des réglages par défaut sont amplement suffisants, mais il est vrai qu'avec Android 10, on peut pousser loin la personnalisation.
Le mode sombre fait ainsi son apparition pour tout le système dans les Paramètres/Personnalisation et Thème prédéfini. Il est aussi possible de l'ajouter dans les boutons de raccourcis. Il permet à la fois d'économiser de la batterie sur un écran Amoled et de faciliter la lecture dans la pénombrepénombre. L'utiliser ou non reste une question de goût.
Pour le reste, Futura a pu constater que certains bugsbugs sont apparus avec le nouvel OS. Ils concernent essentiellement les applications. C'est notamment le cas de TweeterTweeter dont le navigateur intégré à tendance à se figer, par exemple. Ce type de bug devrait être temporaire, comme à chaque nouvelle version d'un OS. Enfin, il faut savoir que Google réserve encore certaines nouveautés aux seuls utilisateurs de ses téléphones Pixel.
Ce qu’il faut
retenir
- Futura a testé Android 10 pendant près d'un mois.
- Les nouvelles gestuelles nécessitent un long temps d'apprentissage et sont souvent entravées ou imprécises.
- Une fois réglées, les autres nouveautés se font oublier.