La motorisation des véhicules électriques connait également des innovations. Pour se débarrasser des aimants, une entreprise allemande a créé un moteur à induction. En bonus, les dimensions de ce moteur sont réduites.
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En matièrematière de véhicules électriques, il n'y a pas que sur les batteries et leur autonomie que les industriels planchent. La partie moteur évolue progressivement avec l'intégration de technologies permettant de réduire la consommation électrique. Il y a aussi l'aspect économique mais également la dépendance à certains matériaux, et notamment les aimantsaimants, qui restent problématiques. Pour se débarrasser de ces aimants, plusieurs solutions existent. Celle mise au point par la société allemande ZF est originale. L'entreprise a imaginé un moteur dénué d'aimant et fonctionnant par induction. Ce n'est pas une nouveauté, car sa compatriote Mahle propose le même procédé. En revanche, la solution de la société intègre le système à induction à l'intérieur du rotor avec un gain de place considérable.
Avec son système de motorisation par induction, la taille du moteur de ZF est considérablement réduite. © ZF
Sans aimants, sans résistance, le rendement est optimisé
In fine, le moteur fonctionnerait de façon identique à ses équivalents à aimants, mais avec beaucoup plus de compacité. À la place des aimants, on trouve des bobines d'induction sans contact, ce qui permet d'éviter d'employer des balais, permettant de faire passer le courant électriquecourant électrique et d'alourdir le véhicule, tout en augmentant la résistancerésistance. L'arbrearbre du rotor qui abrite l'émetteur à induction permet de réduire de 9 centimètres le volumevolume contrairement aux systèmes à balais. ZF appelle sa création, le moteur synchrone à excitation inductive In-Rotor (I²SM). Il s'agit pour le moment d'un prototype et ses caractéristiques ne sont pas pour le moment définitives. Le projet doit mûrir suffisamment pour s'intégrer dans des plateformes électriques développant entre 400 et 800 V.