Dans sa série de tests de vélos urbains à assistance électrique à courroie, Futura a essayé l’Ellipse E2 ST. Un vélo pratiquement 100 % français, très efficace, personnalisable et doté d’un équipement de sécurité complet. Il a été notre compagnon de route durant plusieurs mois.


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    Un vélo à assistance électrique intégrant des clignotants et une alarme antivol, ce n'est pas commun et - cocorico ! - c'est de surcroît un vélo conçu et assemblé en France. Mieux encore la fabrication de nombreux composants est réalisée sur notre territoire. Presque du « made in France » donc !

    Futura a pu tester ce vélo plusieurs mois dans une ville assez pentue, une configuration qui met les vélos à assistance électrique à transmission par courroie à rude épreuve. Et justement, avec ce type de transmission et ces seules trois vitessesvitesses, l'Ellipse E2 ST s'en est plutôt bien tiré. Une autre version, équipée d'une chaîne et de vitesses mécaniques, est aussi proposée au même tarif (2 490 euros).

    Évoquons d'abord le design. Rien d'extraordinaire en le regardant de loin. Le dessin est épuré, et la batterie s'imbrique dans l'imposant tube du cadre ouvert. Un cadre unisexe donc et, au demeurant, très pratique qui permet à tous d'enjamber facilement le vélo. En observant de plus près, on constate que le vélo est plutôt bien fini. Les câbles pénètrent dans le tube principal, rien à dire de ce côté-là. Le guidon ne peut pas être réellement relevé, mais sa potence est réglable pour assurer une position plus droite et moins fatigante.

    Les clignotants intégrés dans les poignées et l’arrière du vélo, ainsi que le feu stop sont à la fois rassurants et très pratiques, surtout la nuit. © Sylvain Biget
    Les clignotants intégrés dans les poignées et l’arrière du vélo, ainsi que le feu stop sont à la fois rassurants et très pratiques, surtout la nuit. © Sylvain Biget

    Un haut niveau de personnalisation

    Globalement, le confort de conduite est assez exceptionnel sur le modèle que nous avons testé. Mais il s'agit d'une version dotée de plusieurs options, dont une fourche et une assise suspendue. Cette dernière est coiffée d'une Selle Royal très confortable avec son gelgel. Le vélo encaisse donc les imperfections de la chaussée sans problème. Cette configuration semble idéale si l'on souhaite confédérer à cet Ellipse E2 ST un peu plus de polyvalence et le transformer en VTC capable de rouler sur les chemins mal carrossés.

    Mais avec Ellipse, ces éléments sont optionnels, tout comme de nombreux autres. Il y aurait ainsi 12 000 configurations possibles, couleurscouleurs comprises. On trouve, par exemple, différentes supports pour téléphone, de nombreuses déclinaisonsdéclinaisons de paniers et de porteporte-bagages, et même une sonnettesonnette ou une béquille centrale. Disponible également de série, cette dernière se trouve par défaut placée à l'arrière. Nous avons constaté qu'elle est plutôt fragile. Autre point de fragilité : les clignotants. Un simple déséquilibre et une chute à l'arrêt en raison de cette béquille qui ne facilite pas le centrage, et les petits embouts en plastiqueplastique blanc de ces clignotants se déboitent de la poignée. Ce n'est pas une catastrophe, car ils se replacent facilement. Mieux vaut cependant les revisser correctement à l'aide des outils fournis par Ellipse.

    Sécurité encore. Tout au long du test, nous avons également essayé la <em>Detectable Light</em> d’Urban Circus. Dotée de milliers de microbilles de verre, cette veste réfléchit la lumière des phares des véhicules à très longue distance. Très bien taillée, elle est même capable de nuit, de déclencher le freinage automatique des véhicules qui sont équipés des systèmes d'aide à la conduite. Elle coûte 69,90 euros. © Sylvain Biget
    Sécurité encore. Tout au long du test, nous avons également essayé la Detectable Light d’Urban Circus. Dotée de milliers de microbilles de verre, cette veste réfléchit la lumière des phares des véhicules à très longue distance. Très bien taillée, elle est même capable de nuit, de déclencher le freinage automatique des véhicules qui sont équipés des systèmes d'aide à la conduite. Elle coûte 69,90 euros. © Sylvain Biget

    Sécurité renforcée

    Malgré tout, la version standard du vélo reste plutôt bien équipée avec ses clignotants, son phare très efficace, son feufeu stop, la présence de cette Selle Royal et des pneus Michelin anticrevaison de 28 pouces. Confort donc et sécurité omniprésente grâce aux excellents freins et surtout à une batterie additionnelle qui permet de maintenir le système d'éclairage et les clignotants fonctionnels, même lorsque la batterie du vélo est déchargée ou absente. Sécurité encore avec une visserie antivol pour les roues et même une alarme ! Elle se met à sonner dès que l'on touche au vélo. D'abord doucement en faisant clignoter de surcroît les clignotants, puis de plus en plus fort si l'on continue à le brasser.

    Mieux encore. Il est possible d'ajouter un module de sécurité anti-vol en option. Il est certes onéreux (198 euros) et nécessite un abonnement annuel de 49 euros après une première année gratuite. Ce dispositif fonctionne avec l'applicationapplication faite maison qui permet de géolocaliser le vélo et de détecter ses trajets et ses mouvementsmouvements. Pour éviter une avalancheavalanche de notifications sur le smartphone dès que le vélo bouge, il est possible de régler sur mesure la détection des mouvements.

    L'écran de bord sert également à passer les trois vitesses en pressant la partie supérieure ou inférieure. Juste à côté de lui se trouve le bouton qui permet d'activer le clignotant gauche. © Sylvain Biget
    L'écran de bord sert également à passer les trois vitesses en pressant la partie supérieure ou inférieure. Juste à côté de lui se trouve le bouton qui permet d'activer le clignotant gauche. © Sylvain Biget

    Le vélo en action !

    Côté puissance, le moteur de 250 wattswatts, placé dans le moyeu arrière, et son couple de 45 Nm sont impeccables pour réaliser des montées de côtes et même pour démarrer en pente ascendante. C'est assez remarquable, car le très beau Tenways CGO009 à courroie que nous avions testé en était bien incapable.

    Le passage de vitesses se contrôle en cliquant du pouce, en haut ou en bas, sur le petit écran LCDécran LCD situé à proximité de la poignée gauche qui affiche également la vitesse, l'autonomie de la batterie et, à condition d'avoir une bonne vue, le nombre de kilomètres parcourus et d'autres informations statistiques sur l'utilisation du vélo.

    Les clignotants se déclenchent à l'aide des petits boutons situés à côté de chaque poignée. Ils clignotent au bout des poignées et également à l'arrière du vélo. Ils sont surtout visibles de nuit et aussi très pratiques lorsque l'on doit signaler un virage alors que l'on freine en pente. Ces deux boutons servent également à déverrouiller le vélo en composant une série d'appuis dans un ordre prédéterminé par le constructeur. Pour le freinage, on trouve des freins à disques hydrauliques Shimano MT 2002, suffisamment dimensionnés pour assurer un arrêt puissant et tout en précision.

    L'autonomie est conséquente, elle atteindrait les 100 kilomètres. Mais, avec notre ville pentue, elle est fatalement réduite. Cependant, avec nos déplacements quotidiens de plus de cinq kilomètres, l'assistance électrique du vélo a permis de terminer la semaine sans passer dans le rouge. La batterie extractible se recharge en un peu moins de cinq heures.

    L’avis de Futura

    Nous avons apprécié l'Ellipse E2 ST pour ses finitions impeccables, son confort, sa robustesse et son assistance remarquable même pour gravir de fortes pentes. Le grand plus, c'est également de rouler français avec des équipements de sécurité intégrés, le tout à un prix abordable pour un vélo de ce niveau de qualité.