Présente au salon aéronautique de Farnborough, l’entreprise Eve Air Mobility a présenté son premier prototype d’eVTOL taille réelle, et devrait bientôt démarrer la phase de test en pilotage à distance.
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Cette semaine se déroule le 45e salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni, l'occasion pour les spécialistes du secteur de montrer leurs nouvelles technologies. Ces dernières années il attire tout particulièrement les constructeurs de taxis volants, qui présentent leurs nouveaux prototypes d'aéronefsaéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL ou adav électrique).
La firme Eve AirAir Mobility, filiale du constructeur aéronautique brésilien Embraer, a présenté son tout premier prototype à taille réelle. Alors même qu'il n'a pas encore décollé, il serait déjà le taxi volant le plus vendu, avec des lettres d'intention pour 2 900 véhicules.
Eve Air Mobility présente son premier prototype d’eVTOL taille réelle. (En anglais, activez la traduction automatique des sous-titres.) © Eve Air Mobility
Huit rotors dédiés pour le décollage vertical
Même si de nombreux constructeurs privilégient des appareils qui se transforment, grâce par exemple à des rotors qui pivotent, Eve Air Mobility a décidé d'opter pour une structure entièrement statique. L'appareil prend la forme d'un petit avion, avec au total huit rotors verticaux pour le décollage et l'atterrissage. Les ailes servent pour la croisière, et l'appareil est propulsé par un rotor à l'arrière actionné par un double moteur électrique pour la redondance.
Ce prototype n'est pas conçu pour transporter des passagers puisqu'il sera piloté à distance pendant la prochaine série de tests. Toutefois, la version finale devrait être capable de transporter quatre passagers, et même jusqu'à six en mode autonome. Elle devrait avoir une autonomie de 100 kilomètres, et produire 90 % moins de bruit qu'un hélicoptèrehélicoptère équivalent, de manière à mieux s'insérer dans le paysage urbain. Eve Air Mobility a annoncé avoir fait la demande de certification auprès des autorités brésiliennes, et espère qu'elle sera validée pour 2026. À terme, le constructeur aimerait produire 480 aéronefs par an, et aura donc besoin d'au moins six ans pour honorer toutes les lettres d'intention déjà reçues.