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Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l'armée israélienne pour s'attaquer aux centrifugeuses iraniennes d'enrichissement d'uraniumuranium ? À ce jour, il s'agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d'énergieénergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléairescentrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile.
Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l'ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l'échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant.
1.748 incidents imputables à des animaux
Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s'appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuilsécureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveursratons laveurs, les rats et les martres. En France, le site Cyber Squirrel 1 répertorie quatre « attaques » ayant entrainé des coupures de courant imputées à un corbeau, un écureuil, une limace et un oiseau.
Bilan, selon Chris Thomas, nos amis les bêtes seraient à l'heure actuelle bien plus dangereux pour nos installations électriques que d'obscurs pirates rêvant de semer le chaos. Même si la menace n'est tout de même pas à prendre à la légère, un regard décalé et humoristique ne fait pas de mal, histoire de ne pas céder à une cyber paranoïa...