au sommaire
Alors que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud) battait son plein vendredi, l'infrastructure informatique de l'organisation a été visée par une cyberattaque. Les serveurs internes ainsi que le réseau Wi-Fi public ont été touchés, avec pour conséquence l'impossibilité pour certains spectateurs d'imprimer leurs billets d'entrée.
Selon les agences Reuters et Yonhap News ayant relayé l'information, les organisateurs ont déclaré que la « cause du problème » avait été identifiée et que tout était rentré dans l'ordre dès samedi matin. Un porteporte-parole du Comité international olympique (CIO) s'est refusé à avancer une hypothèse quant à l'origine de cette cyberattaque.
La Russie avait anticipé d'éventuelles accusations
Cependant, en janvier dernier, des experts en sécurité de chez McAfee avaient dit disposer d'éléments indiquant que des hackers basés en Russie préparaient des représailles contre les instances olympiques et les autorités en charge de la lutte contre le dopagedopage. Rappelons que le pays a été privé de ces JO en raison du dopage.
Quelques jours avant le début de l'événement, la Russie avait pris les devants en déclarant que toute allégation liantliant des hackers russes à des cyberattaques contre les infrastructures des jeux de Pyeongchang était « infondée ». La piste nord-coréenne est également évoquée, des experts rappelant la possible implication du régime de Pyongyang dans l'attaque au rançongicielrançongiciel WannaCry. Cependant, la Corée du Nord et la Corée du Sud ont profité de ces JO pour opérer un rapprochement spectaculaire sans précédent et de nombreux observateurs s'interrogent sur l'intérêt d'exacerber les tensions dans ce contexte favorable.