au sommaire
Dans un futur proche, les robots humanoïdes feront partie intégrante de nos vies. Ils nous côtoieront au travail, accompliront des missions d'assistance à la personne ou prendront soin des patients. L'enjeu est d'assurer que leurs interactions avec nous se fassent de façon optimale.
Des chercheurs à l'Institut italien des technologies (IIT), à Gênes, participant au projet Andy, se donnent 10 à 15 ans pour parvenir à ce résultat. Ils voient leur robot comme un assistant personnelassistant personnel, présent pour soutenir les travailleurs, sans aller jusqu'à les remplacer. Mais pour bien échanger avec ses collègues humains, il doit connaître son environnement, détecter la présence d'humains par la vue et le contact et savoir répondre aux sollicitations.
Modéliser les comportements humains pour les enseigner aux robots
Pour enseigner tout cela au robot, les chercheurs développent des modèles de comportements humains en mesurant nos mouvementsmouvements et l'intensité de nos efforts à l'aide du AndySuit, une combinaison recouverte de capteurscapteurs. Les données collectées vont permettre au robot d'apprendre à garder l'équilibre, à se déplacer en présence d'humains et à réagir en fonction de leurs mouvements. Ces données étant d'ailleurs partagées presque en temps réel avec le robot, celui-ci pourrait même anticiper nos gestes et intervenir pour nous aider à les réaliser.
Les chercheurs travaillent également sur les expressions du visage du robot, dans l'espoir de créer l'empathieempathie envers lui et de faciliter les échanges avec les humains. Ils veulent aussi développer ses capacités cognitives, pour qu'il soit capable d'apprendre de nouvelles choses. Par exemple, lorsqu'un humain lui présentera un objet inconnu, le robot enregistrera une image de l'objet et se créera une nouvelle catégorie où le ranger.
© Euronews