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Eye3 utilise le logiciel de pilotage automatique open source APM 2.0 grâce auquel n’importe qui peut faire voler le drone, affirment ses concepteurs. © Capture d’écran APM2
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Appréciées par de nombreux professionnels, réalisateurs, journalistes ou scientifique, voire des amateurs, les prises de vues aériennes nécessitent un équipement lourd et un gros budget. C'est pour lever ces deux freins qu'un couple d'Américains a mis au point un drone vendu en kit, baptisé Eye3, sur lequel on peut fixer tout type d'appareil photo pesant jusqu'à 5,4 kilogrammeskilogrammes.
Le kit se compose des éléments du drone à assembler, ses deux promoteurs assurant que le montage est accessible à tous. Le châssis de l'appareil est fait de carbonecarbone et de fibre de verre pour un poids total de 500 grammes.
Si l'usage du drone pour la photographiephotographie n'a rien de nouveau, Eye3 se démarque par son prix : 999 dollars (758 euros) pour le modèle de base sans télécommande, alors que les modèles professionnels valent plusieurs milliers d'euros.
Attention, cependant, à la réglementation. Les drones sont considérés comme des aéronefsaéronefs et sont donc soumis à des règles assez strictes et qui, d'ailleurs, évoluent au fil des progrès technologiques. Avant de se lancer dans la photographie de son quartier, mieux vaut consulter la réglementation en vigueur et, par exemple, le projet d'arrêté sur les drones (qui devrait prendre effet cette année).
Eye3, le drone « hexacoptère » au pilotage automatique
L'appareil est équipé de six rotors électriques et d'un système de stabilisation automatique qui lui procurent la stabilité en vol nécessaire aux clichés. Mais surtout, cette profusion de moteurs donne une bonne stabilité et facilite le pilotage. De plus, « la présence de six rotors offre une sécurité appréciable car le drone peut se poser même si deux de ses rotors tombent en panne » explique Kellie Sigler, qui a développé le produit avec son mari roboticien et passionné d'aviation.
Le drone Eye3 est équipé de six rotors et d’un système de stabilisation automatique. Il peut emporter tout type d’appareil photo. © Eye3
Côté navigation, Eye3 utilise le logiciel open source APM2 qui reproduit une partie des instruments de navigation d'un véritable cockpit. Pour les non-initiés, APM2 dispose surtout d'un pilote automatique qui, couplé au GPS embarqué, permet de créer des parcours en se servant de GoogleGoogle Maps.
Mais il faudra pour cela débourser un peu plus et acquérir le kit à 1.499 dollars (1.137 euros) qui nécessite de posséder sa propre télécommande. Une version pro à 2.499 dollars (1.896 euros) inclut une télécommande 14 voies de la marque Futaba, une station de charge et un jeu supplémentaire de batteries LiPo. Kellie Sigler et son époux sont actuellement en train de lever des fonds via l'incubateur de projets KickStarter et ont déjà récolté près de 80.000 dollars. Si tout se déroule bien, les premières commandes de drones Eye3 pourraient être honorées à partir d'avril prochain.