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Nao, un humanoïde de 0,58 m pour 4,3 kg avec un cerveau de 256 Mo et 2 Go de mémoire Flash, le tout sous Linux. Il est entièrement programmable. Pour 12.000 euros, il sera capable de faire beaucoup de choses entre les mains de bons programmeurs. La Robocup Soccer 2010 sera un excellent banc de test... © Aldebaran Robotics
But avoué de la compétition Robocup Soccer, dont la première édition remonte à 1998 : que des robots footballeurs battent l'équipe humaine championne du monde en 2050.
L'idée peut sembler utopique mais, après tout, un grand scepticisme accompagnait les efforts pour battre les champions d'échecs jusqu'à ce que Deep Blue batte Gary Kasparov en 1997. Par ailleurs, au football, les humains ne semblent pas avoir fait considérablement évoluer leurs techniques de jeu depuis les dix dernières décennies...
Le robot du laboratoire de mécanique et de robotique de l'Université de Pennsylvanie (Romela) à l'entraînement avant la coupe du monde 2010. © University of Pennsylvania
Nao, le petit humanoïde
La compétition réunit plusieurs catégories dont la plus impressionnante est celle de la Ligue humanoïdehumanoïde. De très sérieuses équipes s'alignent sur le terrain. L'Université de Pennsylvanie mise sur la famille DarwInDarwIn, pour Dynamic Anthropomorphic Robot with Intelligence, des routards de la compétition qu'ils connaissent depuis 2007. On remarque la présence d'une société française, Aldebaran Robotics, et son curieux Nao, un petit humanoïde apparemment assez doué.
D'autres compétitions sont réservées à des robots plus petits. Une autre épreuve va d'ailleurs encore plus loin dans la miniaturisation : le Mobile Microrobotics Challenge, désormais indépendante de la Robocup, organisé par le NIST (National Institute of Standards and Technology), et où la taille maximale des joueurs est de 600 micronsmicrons...
La Robocup regroupe d'autres activités que le football et fait concourir aussi des robots destinés aux équipes de secouristes, au travail à la maison et à l'interaction avec les humains.