En matière de numérique plus responsable et durable, il existe des gestes simples pour réduire significativement son impact environnemental pour une connectivité plus verte.
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Ce que nous consommons peut avoir un impact néfaste sur l'environnement. Comment protéger notre Planète ? En adoptant quelques réflexes au travail comme à la maison pour une connectivité plus verte.
Réduire sa consommation d’énergie
Le premier réflexe à adopter pour une connectivité verte est bien évidemment de souscrire un contrat d’électricité dite « verte », donc d’origine renouvelable. De nombreux fournisseurs en proposent désormais, mais il est préférable de consulter le guide conçu par Greenpeace sur le sujet pour démêler « le vert du faux » entre argument marketing et réel engagement.
Au niveau de sa box, il est possible de paramétrer des modes d’économie d’énergie pour la plupart des opérateurs Internet. Ils permettent de passer automatiquement en veille légère voire profonde après un certain temps d’inactivité de la télécommande, mais aussi dans certains cas d’ajuster la luminosité, les contrastes et les saturations. Selon Free, par exemple, le mode veille total permet de réaliser « plus de 90 % d’économies d’énergie » avec la Freebox Ultra. En cas de non-utilisation prolongée, il est même vivement conseillé d'éteindre ses équipements, voire de tout simplement débrancher !
Privilégier le WiFi
Dès que c’est possible, privilégier une connexion WiFI qui consomme 23 fois moins d’énergie que la 4G selon une étude de l’université américaine de Columbia. D’ailleurs, la norme WiFi 6 lancée en 2019 dispose d’un système intéressant pour l’environnement : le Target Wake Time. En cas de non-utilisation de son appareil, il permet de mettre en veille la communication avec les bornes, donc non seulement de réaliser des économies d’énergie mais aussi de prolonger la durée de vie des batteries qui sont moins sollicitées.
À voir si sa petite sœur la version 7, qui est sortie cette année et promet de multiplier le débit par 5, est aussi vertueuse dans le domaine de la sobriété énergétique. Ce serait une bonne chose, car la Wifi Alliance prédit 2,1 milliards d’appareils certifiés Wifi 7 d’ici 2028.
Optimiser sa consommation de données
Il faut savoir que les vidéos en ligne consomment à elles seules environ 80 % de la bande passante et donc une énergie considérable, malheureusement de surcroît pas toujours décarbonée. En plus de limiter leur consommation, il est utile d’adapter la définition en fonction des écrans, sachant que sur Netflix par exemple, la HD utilise jusqu’à 3 Go par heure, contre seulement 0,7 pour la SD. Autre astuce pour ceux qui comptent visionner des vidéos hors de chez eux : les télécharger en WiFi avant plutôt que d’utiliser la 4G.
Du côté des entreprises, il y a un réel intérêt à vérifier l’indice de performance environnemental des data centers auxquels elles font appel, mais aussi comment est conçue l’architecture de leurs serveurs et s'ils disposent de systèmes de réduction du volume de données ou d'allocation dynamique de l'usage des serveurs.
Penser économie de la fonctionnalité
Le système de location de la box est une bonne idée dans la logique de l’économie de la fonctionnalité. Cela permet de bénéficier d’un matériel conçu pour une longue durée, car les opérateurs n’ont pas intérêt à multiplier les coûteuses opérations de maintenance, ou d’un renouvellement vers du matériel plus sobre. Bien souvent en plus, l’ancien est orienté vers du recyclage ou du réemploi. « Ce modèle de location est répandu chez les particuliers mais beaucoup moins dans les entreprises alors que le WaaS est un service complet, incluant non seulement l’infrastructure réseau et l’équipement mais aussi la maintenance, la mise à jour, et le support technique, avec des équipements de dernière génération réduisant la fréquence de remplacement », souligne Antoine Huber, responsable marketing des offres de Green WiFi®. Le WaaS, ou WiFi as a service, est au cœur de l’économie de la fonctionnalité portée par l’Ademe, qui promeut l’usage plutôt que la possession.
Faire le bon choix technologique
Ceux qui sont éligibles ont aussi intérêt à opter pour la fibre optique proposée par les fournisseurs d'accès à Internet. En plus de gagner en débit, le bénéfice est aussi en matière d’économie d’énergie, quatre fois moins que l’ADSL selon l’Arcep. La technologie utilise aussi moins de composants, car elle ne nécessite pas, par exemple, de répétiteurs sur plus de 20 kilomètres. Donc, moins d’usures, de maintenance et une durée de vie plus grande.
Les entreprises, quant à elles, ont la possibilité de fibrer leur LAN, avec par exemple le GPON quand la structure des bâtiments est compatible avec cette technologie, qui réduit jusqu’à 60 % la consommation énergétique.
Article rédigé en partenariat avec Synelience
