La Virgule offre une deuxième vie à des matières et articles de sports outdoor destinés à la poubelle, permettant ainsi de barouder avec des produits responsables, durables et uniques.


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    De la Préhistoire, où il était constitué de textiles noués ou de peaux d'animaux qui enveloppaient des cadres en boisbois, au premier sac à dosdos en nylonnylon avec une fermeture Éclairfermeture Éclair imaginé par Asher Dick Kelty, en passant par le havresac, le sac à dos a une longue histoire. Une histoire qui s'inscrit désormais dans le contexte de notre époque en adoptant des pratiques plus durables et éthiques. Comme celles de La Virgule, une jeune marque lilloise de sacs à dos et sacoches de vélo éco-responsables, upcyclés à partir de produits sportifs en fin de vie.

    Donner une seconde vie aux matières outdoor

    Elle se sert pour cela des équipements sportifs en fin de vie comme des ailes de kitesurf, une combinaison de surf, un bateau pneumatiquepneumatique, un matelas gonflable ou des cordes d'escalade. La Virgule travaille avec nombre d'acteurs œuvrant dans le monde du sport outdoor pour réduire ses déchetsdéchets et donner une seconde vie à ces matièresmatières.

    Sacs à dos, sacoches de vélo ou encore accessoires comme une bananebanane sont conçus dans plusieurs ateliers au nord du Portugal et dans le nord de la France. Pour les étapes cruciales de la découpe et du nettoyage, La Virgule a choisi de travailler avec des entreprises en insertion professionnelle. Les produits sont ensuite disponibles en ligne ou chez des revendeurs en France, mais aussi en Allemagne.

    Un kayak récupéré permet de produire trois sacs à dos. © La Virgule
    Un kayak récupéré permet de produire trois sacs à dos. © La Virgule

    Une mode de consommation circulaire et vertueuse

    L'upcycling, ou surcyclagesurcyclage en version française, s'inscrit dans une mode de consommation circulaire et vertueuse. Il permet en effet de prolonger la duréedurée de vie d'un matériaumatériau, qui finirait certainement dans une décharge à ciel ouvert. « Cela demande très peu d'énergieénergie : une paire de ciseau, une machine à laver et beaucoup d'imagination suffisent pour transformer un kayak gonflable en sac à dos », explique la marque.

    Si la matière première est dans une grande majorité gratuite -- car elle est mise à disposition par des entreprises qui, ainsi, ne payent pas pour éliminer leurs déchets --, le processus de désassemblage et de nettoyage important est coûteux, car nécessite une soixantaine d’étapes.